ZTE : le FBI enquête sur la vente de matériel informatique à l’Iran
Une enquête criminelle a été ouverte à l’encontre du groupe chinois ZTE.
Ce dernier est soupçonné d’avoir vendu du matériel sans respecter l’embargo mis en place.
Reuters indiquait en mars dernier que ZTE avait réalisé un contrat s’articulant autour de la vente d’un système de surveillance. Ce dernier pouvait être utilisé pour espionner diverses communications (Internet, mobiles et vocales). Près de 120 millions de dollars représentant 98 millions d’euros, sont au centre de cette commercialisation. Le contrat stipulait ainsi la vente de plusieurs logiciels proposés par une multitude d’entreprises américaines comme Oracle, HP, Microsoft ou encore Del. Ce type de pratiques est interdit par les États-Unis, qui ont mis en place à embargo à l’encontre de l’Iran.
Après cette révélation faite par Reuters, ZTE avait donc proposé de cesser toute activité commerciale avec le pays. Pourtant comme l’explique le Nouvelobs, d’autres arrangements auraient pu être réalisés. Le site The Smoking Gun indique qu’une enquête a été ouverte par le FBI. Le groupe chinois est soupçonné d’avoir livré l’Iran en cachette, ce qui représente une obstruction à la justice. L’avocat Ashley Kyle Yablon a eu l’opportunité de prendre connaissance de ce contrat liant ZTE et l’Iran, il « décrivait comment ZTE contournerait l’embargo américain ».
Actuellement, le groupe chinois n’a pas souhaité réagir à ces nouvelles accusations. Le concept est identique pour le porte-parole du FBI qui reste muet pour l’instant. Il faut savoir que ZTE risque sa place dans cette affaire notamment si les soupçons se transforment en accusation avec preuve. Il est le deuxième fournisseur chinois dans le domaine des télécommunications. Au niveau mondial, ZTE obtient la quatrième place.