La caméra de sécurité Psync Genie S utilise GPT pour décrire ce qu’elle voit
La caméra de sécurité Psync Genie S utilise GPT pour décrire ce qu'elle voit. Une plus-value très intéressante pour obtenir des alertes vraiment détaillées.
Aussi performantes puissent-elles être, les caméras de sécurité ne savent pas ce qu’elles voient. Ou tout du moins commencent-elles tout juste à l’apprendre. Psync Labs a décidé de se concentrer sur la vision par ordinateur, la couplant avec une IA générative propulsée par GPT pour ce faire. Son premier produit à en profiter, la caméra Genie S, est ainsi capable de vous proposer une description texte de ce qu’elle pense voir.
La caméra de sécurité Psync Genie S utilise GPT pour décrire ce qu’elle voit
Quand elle n’est pas activée, l’appareil pointe vers le bas, ayant l’apparence d’un cube, la « tête » se redresse lorsqu’elle fonctionne pour enregistrer un flux vidéo en 2K – grâce, notamment, à son capteur 5 MP, ses 4 LED, son microphone et son haut-parleur -. Le vice-président marketing, Echo Wong, décrit la Genie S comme une caméra qui immortalisera ces « moments mémorables qui disparaissent avant même d’avoir pu attraper son téléphone ». Mais le plus intéressant reste très probablement d’avoir une caméra qui ne vous embête pas avec des détections banales grâce à l’IA.
À 35 $ la version 32 Go de stockage ou 40 $ la version 64 Go, vous avez alors chez vous une caméra qui prend des clips 2K à la verticale dans une qualité malheureusement assez désirable, tant pour l’image que pour le son. Mais l’intérêt principal de cette caméra reste l’outil de transcription, ViewSay, qui utilise GPT pour décrire ce que le capteur « voit ». ViewSay coûte actuellement 99 centimes de dollar par mois, et vous aurez des alertes intelligentes et détaillées. Il est même possible de définir des catégories comme « Personne », « Véhicule », « Animal », etc, pour avoir de vraies alertes, comme « un chien saute sur le canapé ».
Une plus-value très intéressante pour obtenir des alertes vraiment détaillées
Malheureusement, ce tarif de 99 centimes par mois n’est que temporaire. Après la période d’essai, le prix grimpe à 7 $ par mois. Un peu (trop) onéreux pour ce que c’est. Mais au moins Psync ne vend pas du rêve. ViewSay fonctionne relativement bien, se contentant de décrire grossièrement ce que la caméra voit, et surtout, ce qu’elle reconnait. Et sur ce point, ce genre de système ne peut que progresser avec le temps.
Lorsqu’il détecte quelque chose d’intéressant, le système enregistre un clip de 12 secondes – ou plus longtemps, mais l’option ne semble pas encore activée – en local. Ces clips sont conservés pendant 14 jours et via l’application il est possible de les sauvegarder sur votre téléphone. Le flux en direct peut aussi être partagé, via WebRTC, à un maximum de quatre personnes, sur un navigateur, pour des périodes d’un maximum de 30 minutes.
D’après Psync, son modèle IA est localisé sur une instance AWS et les enregistrements sont protégés via un chiffrement AES 256 bits. Si ceux-ci sont stockés localement, la première image de la vidéo est envoyée dans le cloud pour analyse.
Il faudra encore du temps pour que les algorithmes et les caméras en elles-mêmes se perfectionnent, c’est évident. Pour l’heure, il s’agit davantage d’un écosystème en bêta, si l’on peut dire, mais ce genre d’installation semble très prometteur. Nul doute que les géants de la tech comme Google et Amazon sont déjà à pied d’oeuvre sur ce genre de fonctionnalités.