Vidéo : Doom est jouable même sur des bactéries intestinales, prouvant son adaptabilité universelle
Néanmoins, le framerate est tout simplement exécrable.
Tl;dr
- Un chercheur du MIT a fait fonctionner Doom avec des bactéries.
- Des bactéries d’E. coli ont servi pour afficher le jeu.
- Le rendu est lent : 9 heures par image.
- La capacité de faire fonctionner Doom sur presque tout est confirmée.
La biotechnologie et les jeux vidéo : une alliance surprenante
Lauren Ramlan, chercheuse en biotechnologie au MIT, a réussi à faire fonctionner le célèbre jeu d’ordinateur Doom en utilisant des bactéries intestinales réelles. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’a pas dupliqué le jeu sur une simulation numérique de bactéries. Elle a plutôt transformé les bactéries elles-mêmes en pixels pour afficher le mythique jeu de tir à la première personne.
Un affichage microbiologique
La chercheuse a créé un affichage à l’intérieur d’une paroi cellulaire entièrement constituée de bactéries E. coli. Cet écran rudimentaire de 32×48, même s’il n’est pas prêt de remporter des prix de résolution, a permis de rendre une version inédite de Doom. Pour faire « s’allumer » les bactéries à la manière des pixels numériques, la chercheuse a utilisé des protéines fluorescentes.
Un pas vers le futur
Toutefois, certains éclaircissements sont nécessaires. « Premièrement, les bactéries ne font pas réellement tourner le jeu ». En fait, elles agissent comme un micro-écran qui rend l’action du célèbre jeu de tir. De même, le taux de rafraîchissement, une métrique indispensable pour les jeux de tir, laisse à désirer.
L’illumination d’un seul cadre de jeu par les bactéries nécessite 70 minutes et un retour à l’état initial demande huit heures supplémentaires. Pour jouer à Doom de cette manière, il faudrait près de 600 ans. « C’est encore pire que le lancement de Cyberpunk 2077. »
Le phénomène Doom
Cette expérience ne promet pas une expérience de jeu fluide, mais elle valide une théorie : Doom peut fonctionner sur à peu près tout support. On a déjà vu le jeu fonctionner sur des tests de grossesse, des neurones de rat et même à l’intérieur d’autres titres comme Doom II et Minecraft. « Doom est le grand égaliseur. »