Trust Esport : un fonds d’investissement mise sur les start-up E-sport
C’est une bonne nouvelle pour les start-up à la recherche de finances. Fimalac a noué en partenariat avec le créateur de l’ESWC et de la plateforme Toornament, Matthieu Dallon. L’objectif est donc de mettre en place Trust Esport, un fonds d’investissement pour l'eSport.
C’est une association qui va faire du bien au monde des start-up : Fimalac, en partenariat avec le créateur de l’ESWC et la plateforme Toornament, à savoir Matthieu Dallon, ont décidé de créer un fonds d’investissement pour l’aide au lancement de start-up eSport . Ce nouveau fonds, Trust Esport, aura une mise de départ de 20 millions d’euros, dont 10 provenant de Fimalac.
Trust Esport, un nouveau fonds d’investissement pour de futures start-up eSport
Le PDG de Fimalac en a expliqué les raisons : « La création de ce fonds, unique et précurseur, confirme toute la confiance que je porte au développement de l’Esport, et aux talents français et européens qui animent cette industrie. Nous souhaitons répondre, par l’innovation, aux attentes des nouvelles générations en matière de spectacle et d’expérience de jeu ».
Le but est ainsi d’investir dans 10 ou 12 entreprises dont l’objectif concerne le développement d’applications, de plateformes ou de services complémentaires dédiés aux jeux vidéo orientés eSports.
Trust Esport, comment ça fonctionne ?
Trois grandes thématiques ont été retenues : la première a trait à l’optimisation de l’expérience des spectateurs. Le but ultime serait alors de développement des événements pouvant exercer un pouvoir d’attraction sur les joueurs, ainsi que les fédérer. Le deuxième axe concerne quant à lui la monétisation des audiences.
Cela permettrait de dégager des revenus réguliers pour les parties prenantes, à savoir les organisations, les structures ainsi que les éditeurs. Enfin, dernière thématique retenue, l’optimisation des conditions, ce qui donnerait l’occasion d’optimiser les performances via le développement d’entraînements de pointe, la connectivité et la sécurité.
Pour le patron d’ESWC et de Toornament, Matthieu Dallon, il s’agit ainsi de contribuer « à l’expression de la performance des champions et des plateformes permettant le développement économique de cette jeune industrie ». Reste à savoir maintenant quelles sont les start-up qui seront choisies, ce qui permettra de voir les orientations prises par Trust Esport.