Ryan Reynolds finance personnellement l’apparition d’un objet lié à John Candy dans Deadpool

L’acteur Ryan Reynolds investit régulièrement ses fonds personnels pour intégrer un accessoire lié à John Candy dans les films Deadpool, témoignant ainsi de son attachement à cet objet et de l’hommage qu’il souhaite rendre à la légende du cinéma.

Une référence discrète, mais chère dans « Deadpool »

Impossible pour les fans de Deadpool de manquer les clins d’œil subtils distillés par Ryan Reynolds. Derrière l’humour débridé du film, une scène montre le héros, hors costume, plongé dans la lecture d’un certain « The Canadian Mounted ». Peu savent que ce n’est pas un simple gag : ce livre érotique des années 80 fait partie de la collection personnelle de souvenirs de cinéma de l’acteur canadien.

Entre hommage et coût inattendu

Ryan Reynolds, admirateur déclaré de John Candy depuis l’enfance, a glissé ce clin d’œil en hommage au film culte « Planes, Trains and Automobiles », où le personnage de Candy lit le même ouvrage. Lorsqu’il contacte Paramount, pensant pouvoir emprunter ce précieux accessoire sans difficulté, il découvre vite que la réalité hollywoodienne est bien plus prosaïque. Le studio accepte, mais exige la somme non négligeable de 5 000 dollars pour chaque utilisation du livre sur le tournage. Sans hésiter, Reynolds paie cette somme sur son propre salaire – une anecdote révélée lors d’une discussion après la projection du documentaire « John Candy: I Like Me ».

L’origine méconnue d’un objet culte

À la surprise générale, « The Canadian Mounted » n’est pas une invention du cinéma. Publié en 1981 par Beeline Classics, aujourd’hui disparue, ce roman érotique signé Michael Flowers fait partie de ces œuvres sulfureuses devenues introuvables – ou presque. Selon des recherches menées par des passionnés sur Reddit, il s’agirait d’une publication authentique dont il ne subsisterait que quelques exemplaires. L’intrigue ? Une Ann-Marie libertine parcourant le Canada et collectionnant les conquêtes. Un résumé à la hauteur du ton irrévérencieux choisi par Reynolds pour ses films.

L’amour du détail jusque dans la suite

L’anecdote ne s’arrête pas là : deux ans plus tard, pour « Deadpool 2 », même scénario – et même tarif exigé par Paramount. L’acteur s’amuse publiquement de cette fidélité du studio à sa politique tarifaire. Cette obsession pour les références cachées contribue sans doute au succès atypique des films Deadpool, qui mêlent satire du genre super-héroïque et humour méta jusqu’au moindre accessoire.

Pour les curieux avides d’insolite ou les nostalgiques de John Candy, difficile désormais d’oublier l’existence réelle et rocambolesque du fameux « The Canadian Mounted ».