Le jeu Nintendo culte Zelda : A Link to the Past s’offre un portage PC non officiel
Un portage PC de Zelda : A Link to the Past fait son apparition sur le web, avec de nombreux ajouts et améliorations très intéressants.
Le dernier jeu en date à passer à la machine de l’ingénierie inversée est The Legend of Zelda : A Link to the Past, comme le rapporte Neowin. Un utilisateur de GitHub répondant au nom de snesrev a finalisé le portage du jeu sur PC avec plus de 80 000 lignes de code, en ajoutant quelques améliorations plus que bienvenues. Parmi celles-ci, la prise en charge des ratios d’écran modernes et les pixel shaders, une map de plus grande qualité, un inventaire étendu et bien plus encore.
Un portage PC de Zelda : A Link to the Past fait son apparition sur le web
Cette version a été réécrite en C et nécessite plusieurs librairies de l’émulateur SNES LakeSNES. Elle propose les mêmes niveaux, ennemis et énigmes que le jeu original et il est même possible de faire tourner le code machine original. Un autre utilisateur de GitHub, xander-haj, a montré exactement comment tout cela fonctionne par rapport à une émulation dans une vidéo YouTube datant de l’année dernière.
Cette version portée de Link of the Past rejoint d’autres projets récents, comme Star Wars : Dark Forces, qui ont été portés totalement avec brio sur PC. Contrairement à l’émulation, qui transforme ni plus ni moins votre PC en vieille console, les jeux passant ainsi à la moulinette de la rétro-ingénierie sont réécrits de zéro, ce qui permet d’ajouter des fonctionnalités comme la prise en charge des écrans larges ou le pixel shading insérés par snesrev.
Avec de nombreux ajouts et améliorations très intéressants
Les utilisateurs qui s’y connaissent pourraient ainsi en profiter sur Windows, Mac, Linux ou même la Nintendo Switch, et davantage de plateformes encore avec un peu de travail. Ceci étant dit, au niveau légal, de tels projets sont assez borderline. Nintendo, par exemple, voit d’un très mauvais œil ce genre de réalisations. Le portage PC du cultissime Super Mario 64 avait ainsi rapidement disparu de l’internet à la demande de Big N.