Un astéroïde de 90 km composé d’eau relance la quête des planètes habitables
L’astéroïde riche en eau intrigue les scientifiques, la quête des planètes habitables est relancée. Sommes-nous les seuls êtres vivants ?
Un astéroïde et de l’eau, ces deux thèmes ont suffi pour que la thèse d’une vie extraterrestre soit relancée. La quête des planètes habitables est donc importante pour la Nasa qui tente de savoir s’il y a des êtres vivants en dehors de notre système solaire. Une réponse pourrait être partiellement apportée avec cette découverte relayée par la revue Science. Un astéroïde de 90 km existe désormais uniquement via des débris qui sont en orbite autour d’une naine blanche nommée GD 61. Cette dernière est située à 170 années-lumière de la Terre et les observations ont permis de découvrir que les débris contenaient « des indices chimiques révélant l’existence de cet ancien astéroïde rocheux riche en eau ».
Un astéroïde transporte des éléments favorables à la vie
Cet astéroïde contenait également du magnésium, du silicium, de l’oxygène, du fer. La thèse de la vie extraterrestre est donc relancée. Il y a quelques semaines, Steven Brenner, un chercheur avait précisé que la vie sur Terre avait pu arriver grâce à la planète Mars. Une météorite aurait apporté les éléments indispensables pour que la vie se développe sur notre planète. Ce n’est pas la première fois qu’un tel astre est donc considéré comme un « transporteur de vie ». Ainsi, celui découvert autour de cette étoile mourante pourrait être une preuve que la vie existe en dehors de notre système solaire. Les scientifiques de la Nasa ont également pu découvrir grâce à leurs observations que des planètes possédaient le profil « habitable ».
La quête des planètes habitables
Une récente étude proposée par l’Université de Chicago révélait qu’il y avait 60 milliards de planètes qui étaient favorables à la vie. Pour obtenir cette information, les scientifiques avaient utilisé la couverture nuageuse et les données transmises par Kepler. Avec cette technique, ils considéraient dans cette étude qu’il y avait au moins deux planètes semblables à la Terre dans une zone habitable de chaque naine rouge. Cet astéroïde relance la quête des planètes habitables et cette mission devrait s’intensifier dès 2018 puisque Hubble sera remplacé par un télescope spatial (JWST) plus performant.