Des réactions positives à l’incroyable projet de village lunaire pensé par l’ESA
Selon Jan Wörner, l’allemand à la tête de l’ESA, différents acteurs du spatial se sont montrés désireux de participer à son projet de création d’un village sur la lune.
C’est en juillet 2015, lors de sa prise de fonction en tant que directeur de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), que Jan Wörner a évoqué la création d’un village lunaire, baptisé « Moon Village », afin de succéder à la Station Spatiale Internationale. L’idée a depuis bien germé et l’allemand assure avoir reçu des réactions positives de la part de différents acteurs majeurs de l’Espace. Le directeur de l’agence spatiale compte sur le prochain congrès d’astronautique international pour fédérer les grands acteurs du milieu autour de son projet.
Créer un village sur la lune, un concept ouvert
Le directeur de l’ESA assure que l’idée de créer un village sur la lune a avancé depuis l’annonce du concept il y a un an. M. Wörner, interrogé par nos confrères de l’AFP, précise : « J’ai fait de grands progrès, bien plus que je ne le pensais, car j’ai reçu beaucoup de réactions positives et des indications claires de certains acteurs du spatial qu’ils étaient désireux de participer ».
Le patron du programme spatial européen insiste sur le fait qu’ « il ne s’agit pas d’un projet mais d’un concept ouvert » avant d’ajouter : « Nous disons : pourquoi ne pas joindre nos forces au niveau international pour retourner sur la Lune ? ».
L’ancien directeur du programme spatial allemand souligne qu’un tel concept repose sur un principe de communauté : « Un village est formé de gens qui souhaitent former une communauté. Il s’agit de se dire : travaillons ensemble dans un environnement ouvert au même endroit ».
Plaidoyer pour le village lunaire lors du congrès astronautique international
Jan Wörner entend, de nouveau, plaidoyer pour le concept du village lunaire durant le 67ème congrès d’astronautique international qui se déroulera dans la ville mexicaine de Guadalajara à la fin du mois. Le directeur de l’ESA rappelle que la Nasa, mais aussi la Russie, la Chine et des entreprises privées ont aussi des programmes lunaires.
M. Wörner précise cependant que chaque pays a des projets différents. Certains souhaitent envoyer des robots. D’autres espèrent y envoyer des hommes alors que certaines initiatives privées s’intéressent aux richesses du sous-sol lunaire. Le directeur de l’ESA assure : « A Guadalajara, je vais essayer de rapprocher un peu tout cela».