YouTube veut profiter de la musique générée par IA sans les tracas du droit d’auteur
YouTube veut profiter de la musique générée par IA sans les tracas du droit d'auteur. Une vaste initiative qui reste encore plutôt vague.
YouTube devient une véritable maison pour la musique générée par intelligence artificielle et le service tente de trouver le juste équilibre entre les fans de cette technologie et les labels qui font tout pour protéger leurs droits d’auteur. L’entreprise américaine et des partenaires comme Universal Music Group (UMG) ont dévoilé un ensemble de règles pour la musique générée par IA. En théorie, cette approche encourage l’adoption tout en permettant aux artistes d’être payés.
YouTube veut profiter de la musique générée par IA sans les tracas du droit d’auteur
Pour commencer, YouTube maintient que l' »IA est là » et qu’elle doit être régie par une stratégie « responsable ». En conséquence de quoi, elle crée un Music AI Incubator qui doit influencer la stratégie du géant. UMG et les artistes qu’elle représente aideront à rassembler des données grâce aux expérimentations de l’IA de YouTube.
YouTube indique aussi que la musique générée par IA inclut « des protections appropriées » contre les infractions au droit d’auteur et doit aussi fournir des « opportunités » pour les partenaires qui veulent être impliqués. Bien que le géant de la vidéo n’ait pas détaillé la chose, il suggère que cela reposera sur le système Content ID qui aide actuellement les ayant-droit à identifier leurs contenus. En plus de cela, YouTube affirme qu’il fera évoluer ses politiques de contenu et la structure de son système de sûreté pour s’adapter à l’IA. La société a déjà des systèmes en place pour identifier le vol de droit d’auteur, la désinformation et d’autres infractions, mais a l’intention d’introduire davantage de ressources dans toutes ces méthodes.
Une vaste initiative qui reste encore plutôt vague
Les principes sont actuellement encore vagues et n’engagent pas énormément YouTube. Nous devrions cependant avoir davantage de détails dans les mois à venir, notamment en ce qui concerne les nouvelles règles, les technologies impliquées et la monétisation pour les créateurs.
L’IA générative est de plus en plus populaire pour les collaborations non autorisées et autres mixes (y compris pour des artistes d’UMG comme Drake et Frank Sinatra), mais elle a aussi son compte d’utilisateurs tout à fait légaux. Les membres survivants des Beatles utilisent par exemple l’IA pour créer une ultime chanson depuis un enregistrement de John Lennon, tandis que l’artiste électronique Holly Herndon a repris une chanson de Dolly Parton via une voix IA. UMG lui-même explore la piste des paysages sonores générés par l’IA. Ces principes pourraient aider YouTube à profiter des productions légales tout en évitant des plaintes d’artistes et labels craignant des arnaques.