Virgin Mobile : Le premier MVNO français pourrait être mis en vente
Alors que tous les regards sont tournés vers le rachat de SFR, le MVNO Virgin Mobile serait lui aussi en train de réfléchir à son avenir.
Depuis l’arrivée du 4ème opérateur sur le marché des télécoms, la croissance des MVNO a été considérablement ralenti. Si Virgin Mobile a tout d’abord fièrement affronté Free Mobile avec des offres très bonnes et des coûts cassés grâce à son statut de Full MVNO, l’opérateur virtuel s’est retrouvé très affaibli lorsque les offensives low-cost des trois opérateurs historiques ont été dévoilées à leur tour. Si bien qu’aujourd’hui, l’avenir de Virgin Mobile serait en danger.
En effet, le groupe Carphone Warehouse, qui se partage le premier opérateur virtuel français avec le groupe Virgin et qui est lui-même sur le point de fusionner avec Dixons, souhaiterait aujourd’hui céder ses parts. Différentes pistes seraient pour le moment étudiées, Virgin Mobile pourrait notamment être repris par un ou plusieurs partenaires financiers des Emirats Arabes Unis, se rapprocher d’un autre MVNO ou encore entrer en bourse.
Des discussions avec SFR stoppées depuis sa mise en vente
Selon Le Figaro, Virgin Mobile serait entré en contact avec SFR il n’y a pas si longtemps, mais les discussions au sujet d’un éventuel rachat auraient été stoppées depuis la mise en vente de l’opérateur au carré rouge. Si Altice/Numericable venait à remporter la bataille pour le rachat de SFR, la situation pourrait être intéressante pour Virgin Mobile puisqu’elle resterait inchangée. Les discussions pourraient même peut-être reprendre qui sait…
En revanche, une victoire de Bouygues n’arrangerait pas du tout les affaires de l’opérateur virtuel qui a justement signé un accord d’itinérance avec SFR et Bouygues Telecom. Bouygues a indiqué qu’il céderait son réseau à Free si son offre était acceptée par Vivendi, or selon certains experts, “il faudra sans doute des incitations fortes pour convaincre le groupe de Xavier Niel à ouvrir son réseau à des MVNO“, ce qui ne laisserait que deux opérateurs susceptibles d’accueillir des MVNO, au lieu de trois actuellement.