Ubisoft rachète Ketchapp l’éditeur de jeux mobiles populaires
A l’approche d’une assemblée générale qui risque d’être décisive pour Ubisoft, la société annonce le rachat de l’éditeur de jeux mobiles Ketchapp.
Avec l’acquisition de l’éditeur Ketchapp, à l’origine du jeu casse-tête 2048, Ubisoft renforce sa position dans le domaine des jeux sur mobiles. L’éditeur français de jeux vidéo agrandit ainsi son catalogue avec des titres à succès et permet d’occuper une bonne place dans le palmarès des éditeurs, concernant le nombre des téléchargements.
Ubisoft s’offre l’éditeur du fameux jeu mobile 2048
Si vous êtes un adepte des jeux casuals sur mobile, vous connaissez sans doute 2048, un casse-tête édité par la société française Ketchapp. Ce titre, et quelques autres, comme par exemple ZigZag ou encore Stack, entre autres, appartiennent désormais à Ubisoft après le rachat de Ketchapp pour un montant non communiqué.
Avec cette acquisition, Ubisoft se renforce dans le secteur du jeu mobile et devient automatiquement le quatrième éditeur en terme de nombre de téléchargements. En effet, les titres édités par Ketchapp, une société créée en 2014, revendiquent 700 millions de téléchargements. Le nombre global de téléchargements mensuels se montraient en moyenne à 23 millions. « Ubisoft acquiert un éditeur hautement rentable possédant un portfolio de jeux free-to-play pour mobiles à succès. Cette acquisition apporte à Ubisoft l’un des leaders mondiaux de l’édition de jeux mobiles » annonçait l’éditeur de la licence Assassin’s Creed.
Un renfort dans la publicité mobile
Les revenus de la société Ketchapp sont générés pour la quasi-totalité par la publicité, à la différence d’Ubisoft dont la monétisation des jeux pour mobiles passe par les micro-transactions. L’éditeur français va ainsi acquérir une certaine expertise de monétisation publicitaire qui lui faisait défaut jusque-là.
Cette annonce intervient alors qu’une assemblée générale compliquée va se dérouler aujourd’hui au sein d’Ubisoft. La société des frères Guillemot est menacée par Vivendi, qui détient plus de 20% de parts du capital et qui risque d’exiger une place au conseil d’administration. Un scénario cauchemar pour la famille Guillemot.