Avec Prime Video, Amazon veut diffuser des rencontres sportives
Le géant du web continue son expansion en se tournant vers la retransmission en direct des grandes rencontres sportives. Basket, football américain et baseball sont ses premiers objectifs.
Où s’arrêtera Jeff Bezos ? Le fondateur et propriétaire d’Amazon ne semble pas vouloir fixer de limites au développement de son empire. Après la vente en ligne, son cœur de métier originel, l’entreprise a commencé à produire des séries et va maintenant diffuser en streaming avec « Prime Video ». Un service qui devrait débarquer en France et dans 200 autres pays d’ici la fin de l’année. Prochaine étape ? Retransmettre les plus grands événements sportifs américains.
Des accords compliqués à négocier
Diffuser le « Superbowl », la grande messe annuelle du football américain ou encore les finales NBA en direct sur Amazon ? L’idée semble trotter dans la tête de Jeff Bezos. Un peu plus que ça même puisque selon le « Wall Street Journal », il est entré en discussion avec les responsables des ligues de NBA (basket-ball), NFL (football américain) et MLB (baseball).
Mais la partie risque d’être compliquée pour lui. La plupart des diffuseurs de ces sports aux Etats-Unis ont des contrats verrouillés sur plusieurs années. Ainsi, la NFL est partagée entre CBS, NBC et Fox jusqu’en 2022 et la NBA appartient à ESPN jusqu’en 2025 ! Même les sports universitaires qui représentent un marché juteux au pays de l’Oncle Sam ont des accords avec les réseaux câblés. Amazon devra donc s’armer de patience.
Une opération multimédia
Pendant ce temps-là, d’autres projets avancent avec toujours la même idée : proposer plus de contenus à ses clients Premium. Le déploiement d’Amazon Prime Video tout d’abord. Le service de streaming sera lancé dans 200 pays dans les prochaines semaines pour contrer Netflix. Spotify est aussi attaqué frontalement avec Amazon Music Unlimited, un service de streaming de musique.
Des projets qui permettent à Amazon de voir venir et de rêver plus grand. L’entreprise devrait dépenser 4 milliards de dollars rien qu’en production de nouveaux programmes à l’occasion de son déploiement mondial. De quoi assurer sa place parmi les géants du divertissement.