NetEase Games va faire rejeter la plainte de PUBG Corporation
Accusé de violation du droit d'auteur par la succursale PUBG Corporation de Bluehole depuis avril dernier, le développeur et éditeur chinois NetEase Games a déposé une requête pour que le tribunal fédéral de Caroline du Nord rejette la plainte.
Depuis le succès de Playerunknown’s Battlegrounds, Bluehole n’hésite pas à attaquer ses concurrents qui utilisent le même concept du Battle Royale. En plus d’avoir voulu mettre des bâtons dans les roues de l’éditeur américain Epic Games, le studio sud-coréen avait aussi chargé le département juridique de PUBG Corporation de déposer une plainte officielle contre NetEase Games. Le motif concernait l’atteinte au droit d’auteur : “Le style général et les sensations des deux jeux imitent fortement le réalisme de Playerunknown’s Battlegrounds. Les défendeurs ont commis des actions illicites, injustes et/ou frauduleuses en copiant PUBG dans Knives Out et Rules of Survival et en les vendant à perte, ceci pour tenter de nuire à PUBG en utilisant de façon injuste les efforts de développement de PUBG et la confiance des consommateurs pour s’emparer du marché mobile avant que PUBG ne lance sa propre version mobile de Battlegrounds.”
Trois mois plus tard, NetEase Games a fait savoir que la plainte va être rejetée car PUBG Corporation n’est pas légalement en mesure de protéger la barre de santé, les salons de matchmaking ou encore le catchphrase “Winner Winner Chicken Dinner”. Le studio chinois va même plus loin dans un long document destiné au tribunal fédéral de Caroline du Nord : “Ce litige est une tentative éhontée des plaignants de monopoliser le genre Battle Royale et d’entraver la concurrence légitime. La revendication de droit d’auteur des demandeurs est fondée sur des similitudes présumées dans les idées, la fusion d’idées et d’expressions ou encore les règles du jeu et les mécaniques. Le droit d’auteur ne protège aucun de ces aspects (…) La plainte de PUBG Corporation devrait donc être rejetée dans son intégralité. Puisque l’autorisation de modifier cette dernière serait inutile, le refus devrait se faire avec un préjudice.”