Lily, le projet de drone suiveur a été abandonné
Le drone Lily, un projet pourtant prometteur, ne verra finalement pas le jour. Lily Robotics, la start-up à l’origine de ce projet, a mis la clé sous la porte et doit désormais faire face à la justice américaine.
Le drone-caméra Lily, capable de voler tout seul en suivant son propriétaire, ne prendra finalement jamais son envol. Après avoir été repoussée à plusieurs reprises, la commercialisation de l’engin volant n’aura pas lieu. Il avait pourtant reçu un grand nombre de précommandes pour plusieurs dizaines de millions de dollars.
Le projet de drone-caméra Lily est annulé
Dès la publication de la vidéo de présentation sur YouTube en mai 2015, le drone-caméra a aussitôt fait des adeptes. En même temps, l’engin volant est mis en précommande et la start-up récolte 34 millions de dollars. Lily est un produit prometteur. Le drone, une fois lancé en l’air, est capable de suivre son propriétaire automatiquement, grâce à une balise GPS. Il peut filmer en Haute Définition et est résistant à l’eau. Ce drone révolutionnaire ne sera finalement pas commercialisé.
Les retards s’étaient accumulés. Lily Robotics avait d’abord annoncé son drone pour la fin 2015, puis les premières livraisons sont repoussées à la mi-2016. Cependant, entre temps, la société prévient ses clients américains qu’ils devront attendre jusqu’à la fin décembre ou au mois de janvier 2017, encore plus longtemps pour les autres pays. L’aventure prendra finalement fin le 12 janvier, la société annonçant sa fermeture.
Tous les clients seront remboursés assure-t-elle. « Nous avons essayé de sécuriser le financement pour débloquer nos chaînes de production et expédier nos premières commandes. Mais nous n’avons pas réussi » indiquaient ainsi les fondateurs de Lily Robotics.
Une action judiciaire engagée contre Lily Robotics
La société Lily Robotics va devoir faire face à une action judiciaire en Californie pour publicité mensongère. Les juges de San Francisco estiment que la start-up a menti à ses clients, notamment sur la vidéo promotionnelle publiée en mai 2015. Elle aurait en fait été filmée avec une go-pro fixée sur un drone piloté par un humain. La société faisait l’objet d’une enquête depuis plusieurs mois déjà de la part des autorités américaines.