L’erreur 451 débarque sur le web pour les pages censurées
Le nouveau code d’erreur 451 destiné aux pages censurées vient d’être validé.
Tout internaute ne peut pas se considérer comme tel s’il n’est pas tombé au moins une fois dans sa vie sur une erreur 404. Le code qui signale qu’une page web n’existe pas n’est pas le seul de la famille et les développeurs web et autres ingénieurs réseau connaissent bien les erreurs 500, 503 ou 403.
L’Internet Engineering Steering Group, ou IESG, l’organisme chargé du pilotage de l’activité de production des standards Internet vient de décider d’entériner un nouveau code d’erreur, le 451.
L’erreur 451 pour les pages censurées
L’erreur 451 découle d’une proposition de loi qui visait à créer un nouveau message d’erreur pour les pages web censurées. Un message d’erreur plus clair que les fameuses 404 ou 403 qui étaient jusqu’à maintenant utilisées dans pareil cas.
Grâce à ce nouveau code 451, l’internaute identifiera clairement qu’il est face à un site Internet qui a été censuré ou bloqué par les autorités compétentes. Pour exemple, une page faisant l’apologie du terrorisme ou les sites de téléchargement illégal afficheront désormais l’erreur 451 lorsque les autorités décideront de les faire fermer. Le code qui s’affichera sera donc Error 451 « Unavailable for legal reasons » (Erreur 451 : « indisponible pour raisons légales »).
En chiffre en hommage à un roman célèbre
L’IESG précise que l’utilisation de ce code d’erreur est purement facultative en cas de censure et qu’il est surtout utile à l’internaute pour savoir pourquoi le site qu’il souhaite consulter est offline.
Si vous pensez que le chiffre 451 a été choisi par hasard, détrompez-vous. Les ingénieurs de l’IESG en ont en hommage au roman de Ray Bradbury Fahrenheit 451. Un livre d’anticipation qui décrit une société américaine où les livres sont jugés comme étant illégaux et sont systématiquement brûlés par la censure.