Le patron de Micromania-Zing s’exprime sur la place des produits dérivés et de la dématérialisation
C'est chez jeuxvideo.com que le patron de Micromania-Zing a évoqué sans détour l'avenir des enseignes.
Micromania-Zing fut annoncé bientôt mort par plusieurs magazines ces dernières semaines. Pourtant, l’enseigne persiste et signe : elle continuera à tourner face à ses bons chiffres en France. Le patron des boutiques, Laurent Bouchard, a donné une excellente interview à lire juste ici chez jeuxvideo.com à propos de l’avenir de ces dernières. Plusieurs questions sensibles y sont évoquées, comme la place de la dématérialisation – accusée d’avoir fait beaucoup de tort à Micromania – ou encore la place des produits dérivés désormais commercialisés par Micromania-Zing. Une interview qui rassure sur l’avenir de ces mythiques boutiques de jeux vidéo !
Micromania-Zing n’a pas dit son dernier mot
C’est ce que semble expliquer Laurent Bouchard en interview pour jeuxvideo.com. Le patron de Micromania-Zing explique que la partie dédiée aux produits dérivés connaît un vrai succès, avec une présence familiale et une part importante des ventes.
Micromania Zing ce n’est pas que du jeu vidéo, c’est aussi du loot. Majoritairement, nos clients viennent pour acheter du jeu vidéo. Puis ils se font plaisir en achetant des produits dérivés. La tendance est néanmoins en train de bouger. 16% de nos nouveaux clients sont des clients qui n’ont acheté que du produit dérivé. Nous constatons également que nous voyons plus de familles et de femmes dans nos boutiques.
Mais le plus intéressant reste que Laurent Bouchard confirme l’intérêt des joueurs pour le physique, et annonce même qu’amorcer le virage numérique est au programme de Micromania-Zing le cas échéant.
Sur le marché physique, nous sommes leaders et nous avons gagné des parts de marché en 2018. Nous avons plus de 6 millions de clients uniques qui ont consommé dans nos magasins au cours de ces 3 dernières années, ce qui est colossal […] La vraie question pour nous est plus de regarder comment se passe le virage de la numérisation et comment nous allons accompagner ce mouvement. Ou comment nous allons le compenser, le cas échéant.