Le Congrès américain interdit Microsoft Copilot sur tous ses appareils
Il y a un an, le Congrès a interdit l'utilisation de ChatGPT gratuit sur ses appareils.
Tl;dr
- Interdiction d’utiliser le chatbot Copilot de Microsoft par le personnel du Congrès américain.
- Cette mesure suit les directives de sécurité pour la protection des données.
- Les outils de Microsoft seront évalués pour une utilisation gouvernementale.
- Des mesures similaires ont été prises précédemment pour ChatGPT.
Protection des données au Congrès américain : le chatbot Copilot de Microsoft est maintenant interdit
Le monde technologique a récemment été marqué par une annonce importante, délivrée par la Maison-Blanche. Suite à des recommandations de l’Office de cybersécurité, le personnel du Congrès américain ne pourra plus utiliser le chatbot Copilot de Microsoft sur leurs appareils délivrés par le gouvernement. Le motif invoqué, « le risque de fuite de données du Congrès vers des services cloud non-approuvés par le Congrès ».
Un contexte de cybersécurité de plus en plus strict
Cette décision suit un précédent, celui de l’usage de ChatGPT. Il y a environ un an, le Congrès a en effet imposé une limite stricte sur l’utilisation de ce logiciel dopé par OpenAI. On ignore pour le moment si le personnel pourra continuer à utiliser la version payante de Copilot, dont les contrôles de sécurité sont supposés plus rigoureux, comme ce fut le cas pour ChatGPT Plus. Ceci démontre bien que les problématiques de cybersécurité et de confidentialité deviennent de plus en plus conséquentes.
Par ailleurs, la Maison-Blanche a élaboré des règles que les agences fédérales doivent suivre pour l’utilisation d’IA générative, visant à garantir que tout outil utilisé « ne mette pas en danger les droits et la sécurité » des citoyens américains.
Des outils Microsoft potentiellement revus pour un usage gouvernemental
La version gouvernementale du Copilot n’est pas immédiatement tombée dans l’oubli, loin de là. Catherine Szpindor, directrice administrative en chef de la chambre, a fait savoir que le bureau évaluera minutieusement les différents outils et services de Microsoft une fois disponibles, avant de décider s’ils peuvent être employés sur les appareils du Congrès.
En réponse, Microsoft a manifesté sa compréhension des besoins des utilisateurs gouvernementaux en matière de sécurité. L’entreprise a annoncé l’année dernière une série de services destinés à un usage gouvernemental, notamment un service Azure OpenAI pour les charges de travail classifiées et une nouvelle version de l’assistant Copilot de Microsoft 365. La société a insisté sur le fait que tous ces outils bénéficieront de niveaux de sécurité renforcés, rendant l’IA appropriée pour gérer des données sensibles.