La fusée imprimée en 3D de Relativity Space ne parvient pas à décoller
La fusée Terran 1 de Relativity Space ne parvient pas à décoller. La promesse est grande pour cette fusée imprimée en 3D à 85 %.
Nouvelle journée, nouvel échec pour la toute première fusée du monde imprimée en 3D. Ce samedi, la fusée Terran 1 de Relativity Space n’est pas parvenue à décoller après deux tentatives. La journée a été parsemée de faux départs. Après l’échec de mercredi, Relativity Space avait initialement prévu le décollage pour 18 h 45, heure française, une fenêtre qui a dû être repoussée à 19 h 45, à cause de « vents violents dans les couches supérieures ».
La fusée Terran 1 de Relativity Space ne parvient pas à décoller
Une fois le compte à rebours redéclenché, tout se passait bien jusqu’à ce qu’un bateau entre dans la zone sécurisée. Une fois le compte à rebours encore relancé, l’entreprise a dû annuler la procédure après que les neuf moteurs Aeon du premier étage se sont allumés uniquement pour s’arrêter presque immédiatement après. Suite à cette tentative interrompue de 19 h 45, Relativity Space déclarait qu’elle tenterait une fois encore de faire décoller sa fusée à 21 h, peu avant que la fenêtre de lancement pour la journée ne se ferme. Malheureusement, cette fois, Relativity a dû abandonner l’opération avant même que Terran 1 ne puisse alllumer ses moteurs. À l’heure d’écrire ces lignes, l’entreprise n’a pas donné d’explication de sa décision, déclarant simplement que la fusée « allait bien » et que davantage d’informations seront communiquées ultérieurement.
La promesse est grande pour cette fusée imprimée en 3D à 85 %
Si elle parvient à décoller, Terran 1 représentera une avancée significative pour l’aérospatial. Bien que la fusée ne soit pas complètement imprimée en 3D, 85 % de sa masse totale l’est – y compris toute sa structure et 10 moteurs du premier et second étage -. En théorie, le processus de fabrication de Terran 1 produit un vaisseau qui est moins onéreux et plus rapide à fabriquer. Relativity Space affirme qu’elle peut fabriquer une fusée Terran 1 en 60 jours environ et que ses missions exclusives coûteront environ 12 millions de dollars. Avec sa prochaine génération de fusée, la société espère pouvoir atteindre les 90 % de composants imprimés en 3D.