Huawei affirme ne pas voler les données de ses utilisateurs
C'est par la voix d'un représentant australien que la firme chinoise s'est défendue.
Huawei veut rassurer ses utilisateurs. Après de multiples accusations d’espionnage de la part du gouvernement Trump mais également de la France via le Projet Cerbère, le chinois affirme ne pas voler les données de ses utilisateurs. Le géant explique même, lors d’une interview donnée à ZDNet par la voix du PDG de la branche australienne George Huang, ne pas voir dans son intérêt de profiter de la 5G pour piller les données des usagers. Autant dire que la firme chinoise, victime de multiples campagnes de déstabilisation de la part de gouvernements, ne compte pas rester sans rien faire et compte bien clarifier les choses à travers cet échange sans langue de bois.
Huawei dément toutes les accusations
La firme chinoise est catégorique. A l’heure où la protection des données privées des utilisateurs est au coeur des débats, le géant ne vole pas ces dernières. C’est en tout cas ce qu’affirme George Huang, PDG côté australien de Huawei, en interview pour ZDNet. L’homme se veut clair sur le sujet : “Huawei ne possède, ne gère et n’exploite pas les données”. Depuis plusieurs mois, la firme chinoise est dans le viseur du gouvernement américain – qui ne s’en cache pas – tandis que Challenges a révélé un projet français nommé Cerbère surveillant de près Huawei… Sans oublier que depuis peu, les politiques australiennes veulent éloigner le société du déploiement de la 5G.
Huawei est seulement vendeur d’équipements réseau pour opérateur. Ce sont ces derniers qui gèrent et exploitent le réseau.
De son côté, David Soldani – Directeur technologie chez Huawei -, on explique que la firme chinoise n’a pas les moyens d’utiliser le réseau pour piller les données personnelles des utilisateurs.
Huawei ne peut pas stocker ou traiter tous les types d’informations utilisateur […] Quand on dit que Huawei “accède aux données”, c’est tout simplement faux car nous fournissons des signaux radio convertis en signaux électrique qui passent ensuite par le centre du réseau.
Autant dire que Huawei fera toujours face aux accusations à son encontre qui grandissent au fil des semaines.