Google Stadia : Phil Harrison s’explique sur le prix des jeux avec le cloud
L'ex-ponte du jeu vidéo chez Microsoft et Sony estime que les jeux se doivent d'être au prix fort sur Google Stadia (comme sur les consoles traditionnelles) dans la mesure où les joueurs peuvent y avoir accès partout et sur de nombreuses plateformes.
Si le service cloud gaming (4K/60fps) de Google sera officiellement lancé en novembre prochain avec un abonnement à 9,99 euros, les jeux ne seront pas gratuits pour autant. En effet, les versions numériques de titres comme Destiny 2, The Division 2, Final Fantasy 15, Borderlands 3, Baldur’s Gate 3, Football Manager 2020 ou encore Doom seront vendus au prix fort. Une raison qui justifie cela ? Phil Harrison, vice-président de la firme de Mountain View, est persuadé que la qualité Google Stadia est bien différente de celle de la concurrence : “Je ne vois pas pourquoi les jeux seraient moins chers sur Stadia. La valeur d’un jeu sur Stadia signifie que vous pouvez y jouer sur n’importe quel écran de votre quotidien, à savoir télévision, PC, ordinateur portable, tablette, smartphone… Je pense que cela va être quelque chose de précieux pour les joueurs (…) En théorie, la version Stadia d’un jeu sera la plus qualitative.”
Pas de bêta test en Europe pour Google Stadia
Si le géant du web Google avait mis fin en place Project Stream en janvier dernier, une sorte de bêta test pour Stadia avec Assassin’s Creed Odyssey, Phil Harrison n’a pas prévu d’en faire d’autres avant le lancement de la plateforme cloud gaming : “Géographiquement, les États-Unis sont l’endroit le plus complexe à tester, ne serait-ce qu’à cause de la taille du pays. Et en réalité, l’Europe – et particulièrement le Royaume-Uni – est un territoire où le lancement sera relativement plus facile. Nous n’allons donc pas faire un autre test au Royaume-Uni ou en Europe. Si nous avions eu le temps, nous l’aurions probablement fait, mais nous n’en avons pas besoin.“