Google confirme devant le Sénat son projet Dragonfly en Chine
Google a un projet déjà bien avancé pour la Chine. Si celui-ci est déjà très critiqué, y compris en interne, il vient d'être confirmé devant le Sénat américain.
Le mois dernier, des rumeurs évoquaient la possibilité que Google cherche à revenir sur le marché chinois en lançant un moteur de recherche qui se plierait à la censure et aux lois en vigueur dans l’Empire du Milieu. Le projet avait alors pour nom de code Dragonfly et le géant de Mountain View a récemment confirmé son existence.
Le projet Dragonfly existe bel et bien chez Google
Les choses en étaient restées là, si l’on peut dire. Cette confirmation de Google n’est que la confirmation qu’un projet baptisé Dragonfly existait bel et bien dans les bureaux de Google. C’est le directeur de la vie privée Keith Enright qui a fait cette annonce durant une audition face au Sénat américain. Google a bien un tel projet répondant à ce nom dans ses cartons mais l’homme s’est bien gardé de dévoiler le moindre détail sur le sujet. Pourquoi ? Tout simplement parce que celui-ci ne maîtrise pas le sujet: “je ne sais pas vraiment ce qui rentre et ce qui ne rentre par dans le cadre de ce projet.”
Google publiait rapidement un communiqué suite à la déclaration de Keith Enright : “Nous avons étudié pendant de nombreuses années comment aider les utilisateurs Chinois, du développement d’Android à nos outils de développement en passant par les applications mobiles comme Google Traduction et Files Go. Mais nos travaux sur la recherche n’ont toujours eu qu’une visée exploratrice.”
Mais officiellement, le mystère reste entier
Google n’a pas encore confirmé officiellement son intention de revenir ainsi sur le marché chinois. Cela étant dit, la simple possibilité qu’il le fasse n’a pas empêché les régulateurs américains de vouloir en savoir davantage. Des grandes sociétés comme Apple ont par le passé étaient questionnées de la même manière. Et il semblerait aujourd’hui que les employés de Google ne se réjouissent pas tos à l’idée d’un moteur de recherche censuré. Certains ont lancé une vague de protestation, d’autres ont même démissionné.