Fréquences 2G en 4G : l’État empocherait le pactole de 200 millions d’euros
Les fréquences 4G vont permettre à l’État d’obtenir 200 millions d’euros par an. Un budget obtenu en partie grâce à Bouygues Telecom.
La 4G est une fréquence qui va s’instaurer de plus en plus dans le paysage français. Avec des débits beaucoup plus importants que ceux de la 3G, les utilisateurs peuvent envoyer ou télécharger des fichiers plus rapidement. Le gain de temps n’est pas négligeable sur le long terme. Les opérateurs doivent utiliser des fréquences différentes pour proposer à leurs abonnés la nouvelle technologie. Free Mobile, SFR, Orange et Bouygues Telecom les ont obtenus à la fin de l’année 2011 pour un montant de 3.6 milliards d’euros. Les premiers forfaits ont d’ailleurs déjà fait leur apparition notamment chez SFR et Bouygues Telecom. Ce dernier attend le verdict de l’Arcep (Autorité de Régulation) qui devrait être connu d’ici la fin du mois de mars. L’opérateur souhaite utiliser les fréquences 1800 MHz. Ces dernières sont utilisées pour la 2G, mais Bouygues voudrait basculer en 4G. Pour effectuer cette démarche, il doit obtenir l’autorisation de l’Arcep.
Un chiffre très important
Ces fréquences 4G auront également un réel impact sur les caisses de l’État. Le gouvernement décide uniquement des conditions tarifaires alors que l’autorité indique la date d’entrée en vigueur et donne le feu vert concernant l’utilisation. Les premiers chiffres sont d’ailleurs tombés concernant ces fréquences 2G basculées en 4G. Selon la ministre Fleur Pellerin, le montant sera 5 fois plus important que la redevance actuelle. Elle indique également qu’une redevance variable (fixée à 1% du CA) sera demandée. Avec cette mesure, l’État aurait donc l’opportunité d’empocher 200 millions d’euros par an. Les opérateurs devront s’acquitter de cette facture s’ils souhaitent utiliser ces fréquences 4G. Pour l’instant, l’Arcep n’a pas encore pris sa décision, accordera-t-elle ce droit aux opérateurs ? L’État serait sûrement favorable au vu du montant fixé par le gouvernement.
Le projet est prêt
Les opérateurs pourraient également avoir des retombées positives si l’Arcep accepte. Il faut savoir que le développement de la 4G sur les fréquences 1800 MHz est bien plus intéressant en termes de vitesse. Cette fréquence devrait donc être beaucoup plus rapide que les 800 MHz et 2.6 GHz.