Fog gaming : la “révolution” de Sega pour le domaine de l’arcade
Le département recherche et développement de l'éditeur japonais Sega travaille sur un service de cloud gaming destiné aux salles d'arcades.
Qualifiée de scoop aussi sensationnel que les articles de Wired sur la PS5, la fameuse annonce majeure de Sega pour son soixantième anniversaire n’est donc pas un rachat par Microsoft ou encore une association avec l’éditeur américain pour promouvoir la Xbox Series X au Japon avec l’image de la marque nippone, mais… du fog gaming pour l’arcade. Cette technologie se base directement sur l’architecture CPU/GPU des machines dans les salles d’arcades pour proposer aux clients de jouer chez eux en haute qualité avec une latence ultra-basse. Cela induit une réduction des coûts par la dématérialisation et permet aux nombreux opérateurs de générer de l’argent même en dehors des horaires d’ouverture des salles d’arcades. Encore en développement, ce service de cloud gaming devrait uniquement s’adresser au public nippon.
Fog gaming, fog computing, kézako ?
Loin d’être inédit, le fog computing consiste à exploiter des applications et des infrastructures de traitement et de stockage de proximité, servant d’intermédiaire entre des objets connectés et une architecture informatique en nuage classique. Dans le cas de Sega et son fog gaming (une alternative du fog computing pour les jeux), le but est de réutiliser les machines des salles situées un peu partout au Japon afin d’exploiter à distance leurs processeurs et cartes graphiques. La question est désormais de savoir quel support va permettre d’accueillir ses jeux qui nécessitent des touches particulières que les joueurs peuvent difficilement mapper sur une console ou un PC.