Numericable-SFR : la mairie de Paris suspend finalement sa menace
Suite à un défaut de paiement de la part de Numericable, la mairie de Paris menaçait de couper l'accès Internet des abonnés du fournisseur dans la capitale. la menace est finalement levée suite à l'accord signé entre les 2.
Cela faisait quelques mois que le contentieux entre Numericable et la ville de Paris ne trouvait pas d’issue. L’opérateur devait à la mairie plus de 8 millions d’euros pour occupation des locaux mis à disposition par la ville. Finalement, hier dans la soirée, l’opérateur français et Paris ont trouvé un accord.
Numericable va payer l’intégralité de ce qu’il devait
Hier soir s’est terminé le conflit qui opposait l’opérateur Internet Numericable et la mairie de Paris. Le premier n’avait pas payé la redevance pour occupation des locaux mis à disposition par le deuxième, en prétendant un problème dans le calcul de celle-ci. En effet, l’opérateur utilise les réseaux de la ville de Paris pour distribuer Internet et la télévision à ses abonnés. La mairie de Paris avait menacé de retirer elle-même les infrastructures de Numericable si le groupe refusait de payer ce qu’il devait.
Il semble finalement que la pression exercée par la ville de Paris ait fait son effet puisqu’elle indiquait dans un communiqué que l’opérateur “a annoncé sa décision de solder l’intégralité de ses impayés et de retirer ses recours devant la justice administrative”. Le groupe SFR va donc s’acquitter de la somme de 8,37 millions d’euros représentant les redevances impayées.
Une affaire qui remontait à 2009
Le différend entre Numericable et la ville de Paris remonte à 2009. Cette même année, le groupe avait refusé de signer la convention qui modifiait à la hausse le montant de la redevance à payer à la ville alors que tous les autres opérateurs avaient accepté. Le loyer dû par l’opérateur aurait dû augmenter d’environ 62 772 euros par an, alors que ça n’a jamais été le cas. Le différend portait aussi sur des impayés entre 2008 et 2013, cette fois-ci mettant en cause Completel, une filiale de Numericable. Ce qui portait la somme du préjudice à un total de 8,37 millions.
L’accord trouvé semble convenir aux deux parties. “C’est un accord gagnant-gagnant, nous soldons le passé et partons sur de nouvelles bases pour l’avenir, les parisiens vont pouvoir continuer de bénéficier de notre réseau”, déclarait le secrétaire général de Numericable-SFR Jérôme Yomtov.