FAST : Le Chine achève la construction du plus grand télescope au Monde
La Chine vient de terminer la construction du FAST, le plus grand radiotélescope au monde qui égale la superficie de 30 terrains de football.
La Chine vient de frapper un grand coup en matière d’astrophysique. Après plus de 5 ans de travaux et 160 millions d’euros, la construction du FAST, le plus grand radiotélescope du monde, vient d’être achevée ce dimanche dans la province du Guizhou au sud-ouest du pays.
Un télescope grand comme 30 terrains de foot
Les chiffres qui entourent la construction du télescope FAST (Five-hundred meter Aperture Spherical Telescope) donnent le tournis. Le radiotélescope chinois est composé de plus de 4500 panneaux triangulaires assemblés ensemble. Le tout occupe un diamètre de 500 mètres pour une superficie totale de 196 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 30 terrains de foot. Le chantier avait débuté en mars 2011 et, fait extraordinaire, s’est terminé avec deux mois d’avance ! 9000 habitants de la région ont dû être relogés, afin de les éloigner des ondes émises par l’appareil.
Mais quel est l’intérêt de toute cette démesure me direz-vous ? Tout simplement débusquer les extraterrestres ! Selon Zheng Xiaonian, responsable adjoint de l’Observatoire national d’astronomie de l’Académie des sciences, cité par l’agence Reuters « Le projet a le potentiel pour chercher de nouveaux objets inconnus pour mieux comprendre l’origine de l’univers et encourager la recherche mondiale d’une vie extraterrestre ».
Premier pas vers la conquête de l’espace
Pour réussir sa mission, FAST va étudier les fréquences venues de l’espace situées dans la bande de 70 MHz à 3 GHz et en pointer l’origine dans l’espace. Avec ses dimensions hors-norme, FAST bat le radiotélescope de l’Observatoire d’Arecibo à Porto Rico qui, avec un diamètre de 299 mètres, était jusqu’à maintenant le plus grand du monde.
Le radiotélescope FAST est l’une des étapes importantes du programme spatial chinois qui ambitionne de faire marcher un homme sur la Lune et établir une spatiale spatiale d’ici 2040.