Des Apple AirTag utilisés pour prouver que les biens des sans-abris sont jetés à la poubelle
Des AirTag prouvent que la ville de Portland se débarrasse des biens des sans-abris. L'avocat qui a mené cette expérience attend les explications de la ville.
Les AirTag ont été pensés et conçus pour éviter de perdre, ou d’égarer, ses objets importants du quotidien. C’est tout du moins ce qu’Apple a clairement expliqué plus d’une fois. Cela n’empêche pas ces petits accessoires de fonctionner sur de longues distances, et de fait de se rendre utiles dans bien d’autres situations. Nouvel exemple aujourd’hui.
Des AirTag prouvent que la ville de Portland se débarrasse des biens des sans-abris
Les AirTag permettent à leurs utilisateurs de suivre à la trace des objets égarés mais il semblerait que les gens commencent à leur trouver d’autres utilités. C’est le cas de l’avocat Michael Fuller, qui a récemment voulu faire cesser la ville de Portland de se débarrasser des tentes appartenant aux sans-abris du Laurelhurst Park.
L’avocat qui a mené cette expérience attend les explications de la ville
Avec la permission des campeurs, l’homme a fixé des AirTag à certains de leurs biens disséminés sur le site pour prouver que les autorités jetaient directement le tout au lieu de les garder pendant un mois, comme la ville en aurait apparemment l’obligation légale. Et grâce aux capacités de suivi très précis des AirTag, Michael Fuller a facilement pu prouver qu’il avait raison.
Selon les déclarations de l’avocat, « j’ai pratiquement supplié la ville de ne pas se débarrasser de ces affaires pour qu’elles ne soient pas détruites et la ville m’a ignoré. Maintenant, elle va devoir faire face aux conséquences légales de ses actes. Cette expérimentation vient justifier complètement ce qu’affirment les sans-abris depuis toujours. »
Et d’ajouter : « Grâce à la technologie de tracking, nous avons la preuve que la Réponse Rapide a violé la loi et pris des biens qui étaient parfaitement propres, hygiéniques et qui appartenaient aux sans-abris, et les a envoyés directement à la poubelle. » Michael Fuller veut désormais obtenir une explication de la part de la ville et si celle-ci est jugée non satisfaisante, l’avocat et ses clients réclameront une compensation financière pour les pertes occasionnées.