Chute de météorites : le risque pour la Terre serait plus important que les prévisions
La météorite de Tcheliabinsk s’était désagrégée en février dernier dans l’Oural et avait entraîné de nombreux dégâts.
Le 15 février 2013, les habitants de cette ville de l’Oural avaient les yeux dirigés vers une mystérieuse traînée blanche. Une onde de choc avait été générée et les conséquences avaient été dramatiques puisque près d’un millier de personnes avaient été blessées. Ce monstrueux caillou se dévoile davantage dans la revue Nature. Les scientifiques ont constaté que cette météorite était bien plus grande que celle de 1908. Le professeur au Département des sciences terrestres et planétaires à l’UV Davis estime que l’étude de ces phénomènes est importante. En effet, en regardant avec attention les astres qui sont autour de la Terre et ceux qui s’écrasent, de nombreuses informations sont transmises. Les données pourraient ainsi nous permettre de ne pas “finir comme les dinosaures“.
Un risque 10 fois plus important
Les scientifiques qui ont étudié cette météorite de Tcheliabinsk ont également précisé que le risque d’une chute de météorites sur la Terre était bien plus important que les prévisions. Ainsi, en comparant leurs nouvelles données avec leurs précédentes statistiques, les scientifiques ont constaté que les risques d’une chute étaient finalement dix fois plus élevés. Des milliers de blessés ont été référencés, mais les conséquences auraient pu être catastrophiques et de nombreux morts auraient pu être observés si la météorite ne s’était pas fragmentée à plusieurs reprises (entre 30 et 45 km) avant de toucher le sol. Les scientifiques ont également constaté qu’elle faisait environ 19 mètres de diamètre et avait une masse de 12 000 tonnes.
Un prochain impact avec la même météorite ?
L’énergie renfermée par cette météorite était très élevée puisqu’elle correspondait à 500 000 tonnes de TNT. Les habitants qui ont observé le phénomène avaient également pu entendre de nombreuses explosions. La vitesse de déplacement lors de son entrée dans l’atmosphère était de 19 km/s. Le professeur estime que si une météorite doit prochainement causer un impact catastrophique, elle aura sans doute les mêmes caractéristiques que celles de la météorite de cette ville de l’Oural. Enfin, la revue Nature révèle que les scientifiques ont pu récupérer un morceau de cette météorite, près de 650 kg ont été retrouvés en octobre dans le lit du lac Chebarkul.