Brésil : WhatsApp de nouveau disponible après un blocage de 24 heures
Après un peu plus de 24 heures de blocage, la justice brésilienne a rétabli l'accès à WhatsApp pour la population hier, mardi 3 mai.
Lundi 2 mai, un juge brésilien avait ordonné le blocage de WhatsApp dans tout le pays pour rétention d’informations de la part du propriétaire de l’appli, Facebook, dans le cadre d’une enquête sur une bande de trafiquants de drogue. Après un 2ème appel devant la cour brésilienne, WhatsApp a finalement pu faire lever le blocage hier.
Brésil : le blocage de WhatsApp levé après un peu plus de 24 heures
Un juge de la ville de Lagarto au Brésil, pour qui Facebook est coupable de rétention d’informations dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue, avait fait bloquer depuis lundi 2 mai l’accès à WhatsApp, qui appartient au réseau social. Les opérateurs du pays avaient immédiatement obtempéré sous peine de recevoir une amende de 127.000 euros par jour. Finalement le blocage n’aura duré qu’un peu plus de 24 heures au lieu des 72 heures prévues.
Dès le lundi soir, WhatsApp avait fait appel de la décision du juge, appel qui avait été rejeté le mardi à l’aube par un autre juge. Suite à un deuxième recours un juge de deuxième instance finira par revenir sur la décision de son collègue et le blocage sera levé.
« WhatsApp a présenté un nouveau recours ce matin qui a été accepté et qui a levé le blocage« , indiquait hier un responsable de la messagerie. WhatsApp est très utilisée au Brésil, l’application est installée sur plus de 90% des smartphones et est utilisée quotidiennement par 100 millions d’habitants.
WhatsApp nie la rétention d’informations
WhatsApp affirme avoir coopéré pleinement avec la justice brésilienne, en outre, les dirigeants de l’application insistent sur le fait qu’ils ne détiennent aucune information sur l’affaire qui intéresse les autorités brésiliennes.
En mars dernier, le même juge ayant ordonné le blocage avait placé en détention provisoire le vice-président de Facebook pour l’Amérique latine, l’argentin Diego Dzodan, pour les mêmes raisons. Il avait cependant été libéré rapidement. Facebook avait qualifié son incarcération de « mesure extrême« .