L’Europe investit dans Qwant, le moteur de recherche franco-allemand
Qwant, le moteur de recherche franco-allemand, une alternative à Google, vient d'obtenir un financement de 25 millions d'euros de la part de la Banque européenne d'investissement.
Lors du sommet numérique franco-allemand qui a eu lieu à l’Elysée hier, Qwant, la startup franco-allemande, à l’origine du moteur de recherche du même nom, a annoncé qu’elle a reçu 25 millions de la part de la Banque européenne d’investissement, soutenue par l’Union Européenne, afin d’étendre son activité dans toute l’Europe.
La Banque européenne d’investissement soutient Qwant
La start-up Qwant a lancé son moteur de recherche en 2013 pour offrir aux internautes une alternative au tout puissant Google. Contrairement au géant américain, le moteur de recherche Qwant ne conserve aucune donnée personnelle de ses utilisateurs sur ses serveurs. En 2014, la société devient franco-allemande, lorsque qu’Alex Springer injecte 5 millions au capital et obtient 20% de participation.
Hier, La société annonçait l’obtention d’un financement de la BEI à hauteur de 25 millions d’euros. Grâce à cette nouvelle levée de fonds, Qwant va pouvoir développer son produit à l’échelle européenne et le décliner dans différentes langues. Ce financement va permettre à la société “d’étendre son offre en Europe et ainsi développer un moteur de recherche hautement performant, respectueux de la vie privée de ses utilisateurs comme de la neutralité des résultats de recherche“, déclarait la BEI dans un communiqué.
Ce financement intervient dans le cadre de l’initiative “Horizon 2020 ” de la Commission européenne. D’autres devraient suivre, c’est en tout cas le souhait d’Emmanuel Macron, présent lors du sommet, qui milite pour la création d’un fonds d’investissement européen.
Qwant, une alternative à Google
Qwant se veut la réponse européenne à l’américain Google. Avec ce moteur de recherche, la société franco-allemande “s’engage sur des valeurs européennes essentielles : respect de la vie privée des utilisateurs, anonymisation des requêtes et neutralité des résultats“. Cependant, avec ses 95% de parts de marché, le moteur de recherche américain a encore de la marge.