La main bionique bretonne en finale du Google Impact Challenge
Le breton Nicolas Huchet et son association My Human Kit, à l'origine d'une main bionique, sont en finale du Google Impact Challenge. 500 000 euros iront aux gagnants de ce concours qui soutient des projets associatifs innovants.
Nicolas Huchet est un breton de 32 ans amputé de la main droite. Il a créé une main bionique, imprimée en 3D et qui est composée de différentes technologies. Avec son association My Human Kit il participe au concours Google Impact Challenge et est actuellement en finale. A la clé, une rondelette somme de 500 000 euros pour récompenser un projet innovant.
Le projet Bionicohand en finale du Google Impact Challenge
En 2002, Nicolas Huchet, un breton de 32 ans, est amputé de la main droite suite à un accident de travail. Alors qu’il recherche une prothèse, il se rend vite compte que celles-ci sont très chères.
En 2012 il se rend alors au FabLab de Rennes et découvre l’impression 3D. Grâce à des fichiers libres de droit il arrive à créer une prothèse de main qu’il ne cessera de faire évoluer avec l’aide de professeurs, de médecins ou encore d’ingénieurs. Son projet Bionicohand était né et son association My Human Kit aussi. Un projet à l’état de prototype avec lequel lui et son association se retrouvent en finale du Google Impact Challenge.
Des 280 associations retenues par Google pour le concours il n’en reste que 10. Le public en votant sur Internet mais aussi un jury désigneront les 4 lauréats qui toucheront les 500 000 euros. “Nous sommes les petits poucets dans ce concours. Et le seul projet breton. On compte sur la mobilisation de toute la région !” déclarait Nicolas Huchet.
M.Huchet souhaiterait développer des handilabs
S’il remporte le concours, Nicolas Huchet souhaiterait créer un handilab, “un lieu inspiré des fablabs pour que les personnes en situation de handicap puissent accéder à des produits personnalisés et les auto-réparer” expliquait-il. Un projet qu’il pourrait réaliser en association avec le centre de rééducation de Kerpape, dans le Morbihan. “Si nous remportons les 500 000 euros de prix, nous développerons d’abord la main bionique, un fauteuil roulant, un gant sonar, une prothèse auditive et un outil de sensation musicale pour malentendants qui seront mis en test à Kerpape. Mais l’Handilab n’ouvrirait pas avant deux ans” poursuivait-il.