Call of Duty relance la machine Activision Blizzard
Comme tous les trimestres, Activision Blizzard présente ses résultats. Le géant de l'édition peut se réjouir avec un chiffre d'affaires en hausse pour les 3 premiers mois de l'année.
Grâce à ses différentes franchises et notamment à “Call of Duty : Black Ops III”, Activision Blizzard voit son chiffre d’affaires augmenter au premier trimestre 2016. Après une fin d’année 2015 plutôt difficile, l’éditeur américain de jeux vidéo fait mieux que les prévisions en ce début d’année 2016.
Activision retrouve la croissance grâce à Call of Duty
Le PDG d’Activision Blizzard, Bobby Kotick, a retrouvé le sourire. Sa société a renoué avec la croissance au premier trimestre 2016. Son chiffre d’affaires est de 1,45 milliards de dollars, c’est plus qu’en 2015 a la même période (1,28 milliards de dollars), une hausse de 14%. Ces bons résultats, l’éditeur de jeux vidéo les doit notamment aux très bonnes ventes du dernier opus de la licence “Call of Duty”, “Black Ops III”. Bien que sorti en novembre 2015, le jeu de tir à la première personne est resté dans le top 10 des meilleures ventes pendant les 3 premiers mois de l’année.
Son résultat net en revanche a diminué de près de 15%, en passant de 394 millions au premier trimestre 2015 à 336 millions en 2016. Une baisse qui peut s’expliquer notamment par l’acquisition en février dernier de King Digital Entertainment, l’éditeur du célèbre jeu mobile “Candy Crush”, pour 5,9 milliards de dollars mais aussi par la hausse du coût des licences, des développements de jeux et du marketing, entre autres.
Des joueurs actifs toujours plus nombreux
Le PDG d’Activision Blizzard a profité de la présentation des résultats trimestriels de sa compagnie pour souligner les bons résultats de la filiale Blizzard et tout particulièrement du jeu “Heartstone”. Le jeu de cartes compte désormais plus de 50 millions de joueurs inscrits. Un très beau score qui permet de relever le nombre de joueurs actifs à 26 millions par mois, soit une hausse de 23% sur 1 an.
Enfin, dans son communiqué, l’éditeur américain revendique : “environ 42 milliards d’heures de temps de jeu ou de visionnage” sur l’année qui s’est écoulée en cumulant les chiffres de ces titres et ceux de King Digital Entertainment. Un chiffre “similaire ou au-dessus de certains des plus grands réseaux de divertissement dans le monde, y compris Netflix, Facebook et les principales ligues de sport professionnel américaines“.