Apple dit non à la réforme sur le Renseignement britannique !
Apple critique ouvertement la reforme sur le Renseignement britannique qui pourrait obliger de nombreuses entreprises à revoir leur façon de crypter les données personnelles de leurs utilisateurs.
Après avoir refusé de créer des portes dérobées sur ses appareils, Apple critique un projet de loi britannique qui permettrait au gouvernement de surveiller tous les internautes et mobinautes. Un projet de loi qui intervient après les attentats de Paris et les autres attentats qui ont eu lieu dans le monde ces derniers mois.
Le gouvernement britannique veut espionner ses citoyens
Après les attentats de Paris le gouvernement britannique a souhaité mettre en place différentes mesures afin de limiter les risques liés au terrorisme. Le Royaume-Uni a donc dans un premier temps demandé à Apple de créer des backdoors sur ses appareils afin de pouvoir surveiller les utilisateurs. La marque à la pomme est restée inflexible, il n’y aura pas de backdoors sur ses appareils. La gouvernement britannique est donc revenu à la charge en annonçant un projet de loi qui mettrait encore plus en danger les données personnelles des utilisateurs.
Ce projet de loi vise à imposer aux entreprises comme Apple de revoir leur façon de crypter les données de leurs utilisateurs afin que les gouvernements puissent accéder facilement à ces données et détecter de possibles menaces terroristes. Un projet de loi que critique fortement la marque à la pomme.
Apple dénonce un projet de loi liberticide
Pour Tim Cook, PDG d’Apple, ce projet de loi mettrait en danger les utilisateurs « Pour protéger nos utilisateurs, nous avons besoin de pouvoir chiffrer leurs communications. », les fuites de données « n’entraînent pas seulement des violations de la vie privée, mais aussi des problématiques de sécurité. ». « Nous pensons que fragiliser la sécurité de centaines de millions de clients et citoyens respectueux de la loi pour fragiliser les rares qui représentent une menace est une erreur. Dans cet environnement de cyber-menaces en constante et rapide évolution, les entreprises devraient rester libre de mettre en œuvre un chiffrement fort pour protéger les clients », explique Apple dans son mémo envoyé au Parlement britannique.
Apple n’est pas le seul à critiquer ce projet de loi britannique, selon la BBC, Facebook, Google, Twitter, Microsoft et Yahoo ont également exprimé leurs inquiétudes et leurs préconisations au regard de cette loi.