Test du Wacom InkLing
Le InkLing se présente sous la forme d'une petite boite contenant tout le matériel.
Nous vous avons présenté il y a quelques semaines le dernier produit de Wacom, le InkLing, un appareil capable de numériser directement les croquis que vous tracez sur papier pour ensuite les utiliser sur ordinateur et travailler avec.
On retrouve à l’intérieur quatre mines de rechange pour le stylo, un câble USB, le stylo et le fameux petit outil InkLing. Rien de bien spécial pour la plupart des composants de la boite, le stylo est assez gros mais se prend très bien en main et il fonctionne grâce à une petite pile (fournie) et propose pas moins de 1024 niveaux de pression. C’est en fait sur le InkLing que tout se passe (logique me direz vous…), le petit appareil se place donc en haut de votre feuille ou carnet de croquis grâce à une pince intégrée, il est équipé de deux capteurs et aussi de deux boutons sur le dessus, l’un servant à allumer ou éteindre l’appareil, l’autre servant à créer de nouveaux calques. Trois voyants sont disposés sur le InkLing : l’un indique simplement si le InkLing est allumé ou non, celui du milieu ne s’allume que lorsque l’appareil capte et enregistre la pression du stylo sur la feuille, le troisième s’allume lorsque vous demandez à créer un nouveau calque et s’éteint lorsque celui-ci est créé.
Petit détail concernant tout l’ensemble, une fois le InkLing et le stylo rangés, il vous sera possible de recharger l’ensemble grâce à une prise Micro USB disposée sur le côté droit de la boite. Les indicateurs de charge sont suffisamment visibles une fois la boite fermée pour que vous puissiez la caser dans un coin pendant sa charge. Avec une charge complète le capteur permet une autonomie de quelques 8h de dessin en continu.
Le dessin sur papier
Pour commencer, nous allons prendre le petit outil et l’épingler en haut de notre feuille, rien de bien compliqué, il suffit ensuite de l’allumer et d’activer le stylo. Il est assez frappant dès ce point de voir la rapidité de connexion du stylo avec l’appareil.
Pour dessiner, vous n’aurez ensuite plus à vous soucier du InkLing. Il est à noter qu’il faudra dessiner à environ 2 cm de l’appareil pour que celui-ci capte bien vos dessins, sinon vous risquez de perdre toute la partie haute. La seule chose à faire ensuite est de délimiter les différents calques que vous souhaitez intégrer à votre dessin final, pour cela rien de plus simple : Lorsque vous souhaitez continuer votre dessin sur un calque différent, il suffit d’appuyer sur le bouton dédié et attendre que le voyant lié s’éteigne.
Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas la partie dessin qui change beaucoup avec le Wacom InkLing. Passons donc à la suite !
Transfert du dessin sur ordinateur
Une fois le InkLing connecté à l’ordinateur, un petit indicateur en bas de Sketch Manager vous indique la charge de l’appareil. Sur le logiciel, vous pourrez retrouver tous vos calques, peu importe s’ils sont stockés dans le InkLing ou non. Une fois votre projet ouvert, vous retrouvez un écran divisé en deux parties, à gauche sont représentés tous vos calques alors que sur la droite vous aurez votre dessin.
À partir de là, vous pouvez supprimer des calques, les fusionner ou même en créer. En effet, une petite barre est disposée sous votre dessin final et vous pouvez sélectionner un calque, avancer vers un endroit précis de votre crayonné et « séparer les calques ». Ainsi, votre calque, contenant par exemple tout le corps de votre personnage, pourra être séparé en 3 calques comprenants, toujours selon mon exemple, le corps, le bras droit, puis le bras gauche.
Sur l’application se trouve aussi un bouton « Player » qui va tout simplement vous faire un replay de votre création, pas à pas. Tous vos coups de crayons sont ainsi visibles. Dans ce mode « player » il vous sera par ailleurs possible de zoomer ou dézoomer et aussi ralentir ou accélérer la lecture.
Passage sous un autre logiciel
Une fois vos petites modifications effectuées sur Sketch Manager, il vous est possible d’ouvrir le dessin dans Photoshop ou Illustrator.
Sous Photoshop, le dessin va être envoyé avec ses différents calques et sera ainsi proposé en PSD. Vous allez pouvoir ainsi faire quelques modifications et coloriser votre oeuvre directement et sans encombres.
Sous illustrator, c’est encore plus fort puisque vous allez pouvoir totalement redessiner votre oeuvre, en partant de votre simple croquis papier. L’image va s’ouvrir en vectoriel et vous pourrez alors retravailler vos traits, ajouter des courbes, en retirer… le tout en conservant bien évidemment les différents calques déjà créés lors du dessin sur papier.
Il est bien sûr possible d’ajouter de nouveaux logiciels prenant en charge les formats JPG, BMP, TIFF, PNG, SVG et PDF.
Préférences
Dans les préférences de l’application, il est possible de modifier la correspondance entre le InkLing et votre dessin, c’est à dire que vous allez pouvoir indiquer à Sketch Manager l’orientation désirée pour votre dessin vis à vis du récepteur. Ces préférences seront enregistrées et utilisées par défaut pour les futurs dessins.
De même, il vous est possible de sélectionner la taille du pinceau par défaut, le diamètre de la bille, et les couleurs utilisées dans Sketch Manager. Un onglet seuil de clic vous permet aussi de configurer le seuil de clic de votre stylet alors que l’onglet général vous permettra de notifier le dossier par défaut où Sketch Manager doit chercher les oeuvres.
Conclusion
Le Wacom InkLing est vraiment un produit génial, tant dans sa finition exemplaire que dans ses fonctionnalités. C’est un produit qui peut convenir à toutes personnes souhaitant dessiner sur papier tout en ayant la possibilité de retravailler le tout facilement sur ordinateur.
Attention tout de même, il faudra garder le récepteur dans sa position initiale drant tout votre dessin car sinon vous risquez d’obtenir un résultat assez étonnant…
Points positifs
- Qualité et finition exemplaire du produit
- Contenu du coffret
- Exportation vectorielle
Points négatifs
- Obligation d’utiliser un bic pour dessiner, tout le monde n’aime pas…
- Pince un peu petite, impossible d’épingler un carnet de plus de 10 pages
Le InkLing est vendu 169,99 euros sur la boutique Wacom.