Samuel L. Jackson essuie un revers avec The Unholy Trinity

Le western The Unholy Trinity fait un flop en salles, victime d’un manque de visibilité et d’accueil critique négatif.

Un revers inattendu pour Samuel L. Jackson

Figure habituée des succès planétaires, Samuel L. Jackson se retrouve cette fois-ci confronté à un résultat bien décevant avec son dernier film, The Unholy Trinity. Malgré une carrière jalonnée de blockbusters – on pense à ses rôles majeurs dans le Marvel Cinematic Universe ou encore à l’inoubliable Pulp Fiction –, l’acteur subit aujourd’hui un revers inattendu. Sorti ce week-end sous la houlette de Roadside Attractions, ce western n’a attiré que 559.610 dollars de recettes, réparties sur 771 écrans : un chiffre famélique face aux standards hollywoodiens.

L’indifférence générale et ses causes

Une telle déconvenue s’explique avant tout par le manque cruel de visibilité autour du film. Il faut bien l’avouer : rares étaient ceux qui avaient eu vent de The Unholy Trinity avant sa discrète sortie en salles. Même parmi les observateurs aguerris, le titre n’avait guère circulé. Pour ne rien arranger, la production s’est vue laminée par la critique – une note de 17% sur Rotten Tomatoes témoigne d’un accueil glacial.

La situation actuelle du cinéma accentue ces difficultés : depuis la pandémie, faire revenir le public dans les salles relève souvent du défi, surtout pour des créations originales dont la promotion s’avère limitée. Sans une notoriété forte ou des critiques favorables, peu d’espoir subsiste que le spectateur lambda fasse le déplacement.

Un casting prestigieux, mais sans effet

Pourtant, la distribution avait de quoi séduire : Pierce Brosnan, ex-James Bond, incarne le shérif Gabriel Dove ; Tim Daly, David Arquette et Q’orianka Kilcher complètent une affiche prometteuse. Le scénario transporte le spectateur dans le Montana des années 1870, au cœur d’un affrontement entre justice et vengeance sur fond d’enquête familiale et de lutte de pouvoir.

Mais voici ce qu’il faut retenir :

• L’absence de promotion;
• L’accueil critique très défavorable;
• L’érosion générale de la fréquentation des salles pour les films originaux post-pandémie.

L’avenir en streaming ?

Ce semi-échec commercial n’est pas isolé chez Roadside Attractions. Le distributeur mise souvent sur une deuxième vie grâce aux plateformes numériques : on se souvient du récent succès en streaming du film sur Pamela Anderson, The Last Showgirl, après une performance décevante en salle. Reste donc à voir si The Unholy Trinity saura retrouver son public lors de sa sortie prochaine en streaming. Pour l’heure, il est toujours possible de le découvrir au cinéma… si toutefois vous êtes au courant qu’il y est projeté.