Pour Facebook, l’utilisateur n’est pas le produit !
Le réseau social se défend de faire de l'utilisateur un produit.
Facebook joue toutes ses cartes dans l’objectif de protéger ce qu’il reste de son image depuis l’affaire Cambridge Analytica. Pour rappel, cette société a utilisé le réseau social de Mark Zuckerberg pour piller les données personnelles de millions d’utilisateurs. L’entreprise est même accusée d’avoir influencé, grâce aux informations pillées, les dernières élections américaines – ou encore le Brexit. Face à un tel tollé, Mark Zuckerberg n’a eu d’autre choix que se présenter face au congrès américain pour s’expliquer. Un échange houleux pendant lequel de nombreux internautes ont signalé que si Facebook est gratuit, c’est qu’ils étaient sans doute le produit !
Pour Facebook, ses utilisateurs ne sont pas des produits
C’est une phrase qui a beaucoup tourné ces derniers jours sur la toile : “Si je ne paie pas pour utiliser Facebook, je suis le produit“. C’est suite à cette critique que le réseau social a décidé de répondre dans un billet appelé “Question difficile : quelles informations les publicitaires possèdent-ils à mon propos ?“. Un article dans lequel Rob Goldman, vice président de la publicité chez Facebook, se défend que les utilisateurs du réseau social soient des produits !
Notre produit, c’est le réseau social et la possibilité de se connecter avec des gens du monde entier. Nous vendons aux annonceurs publicitaires des espaces. Pour créer une plate-forme capable de connecter des personnes partout sur le globe, nous devons faire en sorte qu’elle soit accessible à toutes et à tous. La publicité permet à Facebook de rester gratuit.
Rien de bien nouveau à propos de Facebook et l’utilisation des données personnelles donc. Malgré sa tentative de transparence, Facebook semble dans une position difficile. Rob Goldman tente même tente même un rapprochement avec Google – accusé par Facebook d’utiliser des données personnelles.
Le produit chez Google, ce sont les actualités ou la possibilité de trouver une information.
Reste à savoir si cette défense suffira à convaincre les (ex)utilisateurs de Facebook.