Opera Neon : le navigateur IA qui explore le web et crée des jeux pendant votre sommeil

Le navigateur Opera Neon se positionne comme une alternative innovante à OpenAI, intégrant l’intelligence artificielle pour explorer Internet de façon autonome et générer des jeux vidéo pendant que l’utilisateur n’est pas devant son écran.

Un nouvel acteur dans la navigation web intelligente

L’univers des navigateurs connaît une effervescence avec l’arrivée prochaine d’Opera Neon, une initiative audacieuse de la société norvégienne Opera. S’appuyant sur l’expérience du projet « Browser Operator », la firme entend proposer un véritable hub de solutions fondées sur l’intelligence artificielle agentique. L’ambition ? Centraliser toutes les interactions IA possibles au sein d’un seul navigateur, qu’il s’agisse de discussions classiques avec un assistant virtuel ou même de générer et coder des jeux en votre absence. Si la date de lancement officielle demeure inconnue, il est déjà possible de rejoindre une liste d’attente pour accéder à l’Alpha dès sa sortie.

Fonctionnalités : trois piliers innovants

Contrairement aux approches conventionnelles, Opera Neon segmente ses capacités autour de trois axes principaux :

• Chat : Sur le modèle d’un ChatGPT, l’utilisateur saisit une requête et obtient une réponse contextualisée selon la page visitée ou grâce à une recherche web intégrée.
• Do : Ici réside le cœur agentique : le navigateur peut effectuer des tâches automatisées — remplir des formulaires, organiser un voyage ou même faire du shopping en ligne — tout en préservant, affirme-t-on, sûreté et confidentialité.
• Make : Cette fonction permet à l’IA de concevoir ou coder des projets selon vos instructions, y compris hors connexion via un ordinateur distant.

Ces innovations placent clairement Opera Neon face à des poids lourds comme ChatGPT Plus ou Google Gemini Advanced, promettant une expérience décuplée par rapport aux solutions existantes.

Sous le capot : vers plus de fluidité et d’accessibilité

Ce qui distingue particulièrement ce navigateur, c’est son choix technique. Plutôt que de s’appuyer sur des captures d’écran lentes interprétées par vision artificielle — méthode jugée lourde par nombre d’utilisateurs —, l’équipe exploite le mode « a11y », c’est-à-dire la lecture accessible utilisée par les sites web. Résultat : l’IA interagit directement avec la structure textuelle des pages, ce qui accélère considérablement les opérations et réduit les erreurs liées à l’interface graphique.

L’avenir payant du navigateur : pari risqué ?

La vraie interrogation reste celle du modèle économique. La version premium d’Opera Neon, centrée sur les fonctions IA avancées, nécessitera un abonnement (prix encore inconnu). Le simple usage du navigateur restera toutefois gratuit. En misant sur une offre supérieure ou plus abordable que ses concurrents directs, la société espère séduire les utilisateurs désireux d’explorer le futur de la navigation assistée. L’engouement pour les services payants d’OpenAI, par exemple, semble lui donner raison… Mais il faudra attendre quelques mois pour savoir si cette vision convaincra durablement le grand public.