Le projet en six étapes de Macron pour développer l’intelligence artificielle
Au Collège de France, le président Macron s'est adressé à de nombreux scientifiques, exposant son souhait de voir développer le secteur de l'intelligence artificielle : un programme en six points pour faire de la France un fer de lance dans ce créneau.
Faisant écho au rapport « Donner du sens à l’intelligence artificielle » du mathématicien Cédric Villani publié ce mercredi 28 mars, le président Macron a dés le lendemain exposé son programme visant à développer ce secteur, nous revenons rapidement dessus.
L’intelligence artificielle, au cœur de la politique
S’adressant à de nombreux chercheurs et scientifiques de tous bords, réunis au Collège de France, le président de la République a affirmé son souhait de faire de la France un fer de lance de l’intelligence artificielle et a précisé six points qu’il estime incontournables.
Devant l’urgence et la vitesse de développement chinoise ou américaine dans ce domaine, « à bien des égards la France et l’Europe peuvent déjà faire figure de colonies numériques » a lancé en préambule le mathématicien et partisan Cédric Villani.
Développer l’intelligence artificielle : un projet, six points clés
Le président a placé l’intelligence artificielle au cœur de l’actualité, aussi a-t-il insisté : « Nous en avons les moyens et je veux en créer les conditions. Il ne faut pas avoir peur du changement, il est à l’œuvre partout et peut conduire à un monde meilleur et à des innovations ».
Le chef de l’état a proposé un chantier en six points : Dans un premier temps, conforter l’écosystème et poursuivre l’investissement dans le secteur de l’intelligence artificielle. Dans un second temps, développer un programme national dans ce domaine, dont la coordination sera tenue par l’Institut National de Recherche en Informatique et en Autonomie.
Il faudra également faciliter l’ouverture des données concernant les finances publiques, définir un cadre législatif introduisant l’arrivée des voitures autonomes sur les routes françaises. Et puisque l’on parle de finances, le dirigeant a précisé sans toutefois en aborder la provenance, que 1,5 milliards d’euros seraient débloqués pour ce projet, dont le sixième et dernier point sera de veiller à préserver les enjeux politiques et éthiques du développement de l’intelligence artificielle.