Le nombre de kilomètres parcourus par les acteurs lors du tournage de « The Long Walk » adapté de Stephen King

Image d'illustration. The Long WalkVertigo Entertainmnent / PR-ADN
Le tournage du film adapté de l’œuvre de Stephen King, The Long Walk, a imposé un défi physique considérable à ses acteurs, qui ont parcouru d’innombrables kilomètres sur les plateaux pour incarner la tension et l’endurance du récit original.
Tl;dr
- « The Long Walk » : adaptation longue et difficile.
- Tournage éprouvant, 400 miles parcourus par les acteurs.
- Accueil critique exceptionnel pour ce film dystopique.
Un tournage hors normes pour une adaptation attendue
Derrière chaque adaptation d’un roman de Stephen King se cache un défi, mais rares sont celles ayant connu un parcours aussi chaotique que celui de « The Long Walk ». Réalisé par Francis Lawrence, ce projet porté à bout de bras après des décennies d’hésitations et de réalisateurs défilant, est enfin arrivé sur grand écran. L’attente n’aura pas été vaine : pour donner vie à l’univers oppressant imaginé par le maître du suspense, l’équipe a dû franchir bien plus qu’un simple marathon.
Une expérience physique extrême pour les comédiens
Le récit, distribué par Lionsgate, met en scène cinquante adolescents, chacun représentant un État américain, forcés de participer à une épreuve implacable : marcher sans s’arrêter à trois miles par heure sous peine d’être éliminé – au sens létal du terme. La réalité du tournage n’a pas trahi la brutalité du roman. Le jeune Cooper Hoffman, incarnant Ray Garraty, confie dans une interview accordée à Today : « On marchait vraiment. On a fait près de 400 miles au total ! Quinze miles par jour sous une chaleur écrasante, sur du béton sans ombre… On était motivés, mais rapidement, l’angoisse s’est installée. »
Ce sentiment est partagé par ses partenaires : Garrett Wareing, qui campe Stebbins, évoque les « 25 000 à 30 000 pas quotidiens », tandis que Tut Nyuot, alias Arthur, insiste sur l’intensité mentale et physique induite par le rythme du tournage. Chaque scène tournée dans l’ordre chronologique accentuait la fatigue réelle des acteurs.
L’engagement total : entre réalisme et épuisement
Peu de films peuvent se targuer d’avoir poussé leurs comédiens à vivre aussi intensément leur rôle. L’équipe technique elle-même a accompagné ce périple quotidien : tous ensemble en mouvement continu, filmant chaque scène comme si c’était la première afin de préserver une fraîcheur émotionnelle palpable à l’écran.
Voici quelques éléments marquants de cette expérience :
- Tournage chronologique, rare au cinéma pour renforcer la crédibilité.
- Marche effective imposée aux acteurs et techniciens.
- Difficultés physiques extrêmes, chaleur et fatigue omniprésentes.
Une récompense au bout de l’effort : reconnaissance critique
Au final, ces efforts surhumains semblent avoir payé. D’ores et déjà considéré comme l’une des meilleures adaptations cinématographiques de King, « The Long Walk » se hisse aux côtés d’œuvres majeures telles que « Les Évadés » ou « Ça ». Quant aux acteurs principaux – dont David Jonsson – tous ont pu savourer le plaisir rare d’être allés au bout… vivants cette fois-ci. Le film est actuellement à l’affiche.