La taille réduite de Galactus dans Les Quatre Fantastiques : Premiers pas : un vrai souci ?

Image d'illustration. Les Quatre Fantastiques : Premiers pasMarvel / PR-ADN
Dans Les Quatre Fantastiques : Premiers pas, la taille réduite de Galactus interpelle les fans du personnage emblématique, traditionnellement représenté comme colossal. Ce choix artistique suscite débats et questionnements sur son impact réel dans l’univers du film.
Tl;dr
- Galactus apparaît plus petit que prévu dans le MCU.
- Sa taille varie selon les scènes et reste fidèle aux comics.
- Le film explique ce choix par un nouveau contexte narratif.
Un Galactus inattendu dans l’univers Marvel
Depuis sa première apparition très attendue dans Les Quatre Fantastiques : Premiers pas, le personnage de Galactus n’en finit pas d’alimenter les débats. Si la promesse d’un « dévoreur de mondes » titanesque semblait acquise, la version incarnée par l’acteur britannique Ralph Ineson a quelque peu surpris par sa stature : certes imposante, mais bien moindre que celle à laquelle les fidèles des comics s’étaient habitués.
Une taille fluctuante, un hommage discret aux origines
Dès les premières bandes-annonces de Les Quatre Fantastiques : Premiers pas, une partie du public avait déjà relevé la « petitesse » relative du super-vilain cosmique. Cependant, il serait réducteur de s’arrêter à cette seule observation. Car si Galactus paraît moins monumental lorsqu’il foule les rues de New York sur la Terre 828, il prend en revanche une envergure bien plus vaste à bord de son vaisseau, le Taa II, lors de sa rencontre initiale avec la célèbre équipe. Ce choix créatif fait écho à ses nombreuses représentations dans les comics, où sa capacité à changer de taille demeure l’une de ses caractéristiques majeures.
Nouvelles motivations et processus destructeur revisités
Contrairement à l’attente générale, Galactus ne cherche pas ici à engloutir littéralement notre planète. Sa venue sur Terre trouve une autre justification narrative : la recherche du jeune Franklin Richards, fils de Reed Richards (interprété par Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby). Doté du Pouvoir Cosmique, l’enfant suscite toutes les convoitises du géant spatial.
Le film revisite également le processus destructeur associé à Galactus. Loin d’engloutir d’un seul coup des mondes entiers, il procède en plusieurs étapes via son gigantesque vaisseau :
- L’intrusion brutale du Taa II dans la planète visée pour provoquer son éclatement ;
- L’aspiration des fragments pulvérisés par le vaisseau ;
- La transformation de cette matière première en roche en fusion destinée à nourrir Galactus grâce à un dispositif tubulaire sophistiqué.
Un pari audacieux qui divise… et intrigue encore
Si certains spectateurs espéraient voir Galactus croquer littéralement la Terre, cette représentation repensée conserve toute sa dimension terrifiante. D’autant qu’en maintenant ce savant équilibre entre fidélité au matériau d’origine et innovation scénaristique, le film inscrit définitivement le super-vilain parmi les grandes figures du Marvel Cinematic Universe (MCU). Reste désormais à savoir comment les fans réagiront durablement face à cette nouvelle incarnation – dont la puissance n’est finalement pas une simple affaire d’échelle.