The Running Man : Edgar Wright et un casting de stars prêts à relever le défi

Image d'illustration. The Running ManGenre Films / PR-ADN
Le remake de Running Man suscite l'attention alors que le film original, sorti en 1987 avec Arnold Schwarzenegger, avait déçu au box-office malgré son statut culte. Les attentes sont fortes pour que cette nouvelle version connaisse un meilleur succès commercial.
Tl;dr
- La nouvelle adaptation de The Running Man est dirigée par Edgar Wright et réunira un casting prestigieux incluant Glen Powell, William H. Macy, Lee Pace et Josh Brolin.
- Les prévisions de box-office restent prudentes, avec un démarrage estimé entre 19 et 28 millions de dollars, face à une concurrence forte et des attentes initiales plus élevées.
- La réussite financière dépendra largement du budget et de l’accueil international, tandis que le film marque un tournant majeur pour Glen Powell et Edgar Wright.
Un casting de choix pour une relecture attendue
Dans l’univers hollywoodien, rares sont les projets qui rassemblent autant d’éléments prometteurs que la nouvelle adaptation de The Running Man. Aux commandes, le réalisateur britannique Edgar Wright, auréolé d’une solide réputation depuis ses succès critiques comme Shaun of the Dead ou Baby Driver. Face à sa caméra, un casting impressionnant : de l’étoile montante Glen Powell, que certains ont découvert dans le récent blockbuster catastrophe Twisters, à des pointures telles que William H. Macy, Lee Pace, ou encore Josh Brolin. Cette fois, l’objectif est clair : réinventer le récit dystopique imaginé par Stephen King, déjà adapté en 1987 avec un certain Arnold Schwarzenegger.
Bataille au box-office et attentes en montagnes russes
L’engouement initial se heurte toutefois à une réalité complexe : le box-office. Selon les dernières prévisions de Box Office Theory, ce Running Man revisité pourrait enregistrer entre 19 et 28 millions de dollars pour son démarrage nord-américain, une fourchette bien plus modérée que les estimations initiales – certains misaient encore en octobre sur 40 à 50 millions. La concurrence sera rude lors du week-end de sortie, avec notamment Now You See Me: Now You Don’t ou encore le film d’horreur Keeper. Dans ce contexte, la performance financière du film devient un enjeu central.
L’inconnue du budget, clé du succès… ou de l’échec ?
Mais alors, qu’est-ce qui déterminera vraiment la réussite du projet ? Tout semble reposer sur le fameux budget – information toujours gardée secrète par le studio. Car si la production a su maîtriser ses coûts autour des 50 millions de dollars, une entrée modeste pourrait suffire, surtout si l’accueil international suit. À l’inverse, avec un budget avoisinant les 100 millions, il faudrait presque un exploit ou une exceptionnelle longévité en salles pour éviter la désillusion. Le précédent de la version 1987 n’incite guère à l’optimisme : malgré son statut culte aujourd’hui, elle n’avait rapporté que 38,1 millions pour un coût de 27 millions.
L’heure de vérité pour Glen Powell et Edgar Wright
Pour Glen Powell, dont la cote ne cesse de grimper à Hollywood – il a récemment porté Anyone But You au-delà des 200 millions dans le monde –, ce nouveau rôle s’annonce comme son plus grand défi. Mais c’est aussi un tournant pour Edgar Wright. Si ses films sont souvent salués par la critique et suivis par une communauté fidèle, il n’a jamais dirigé un véritable blockbuster au sens strict ; Baby Driver, avec ses 227 millions récoltés mondialement, reste son sommet commercial.
En somme, entre incertitudes financières et promesses artistiques, ce retour sur grand écran de The Running Man s’apprête à jouer sa propre survie dans l’arène du box-office dès le 14 novembre 2025.