Jim Carrey a failli rejoindre le casting de l’une des franchises Disney les plus lucratives

Image d'illustration. Pirates des CaraïbesDisney / PR-ADN
L’acteur Jim Carrey a failli décrocher un rôle majeur dans l’une des franchises cinématographiques les plus lucratives produites par Disney, une opportunité qui aurait pu marquer un tournant significatif dans sa carrière déjà remarquable.
Tl;dr
- Jim Carrey a failli jouer Jack Sparrow.
- Disney doutait des films issus de ses attractions.
- Carrey choisit « Bruce Almighty » et connaît le succès.
Le pari risqué de Disney sur ses attractions
À l’été 2003, peu auraient misé sur le succès de Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl. À cette époque, Disney s’efforçait tant bien que mal de transformer ses attractions en franchises cinématographiques. Les échecs cuisants de « Mission to Mars » de Brian De Palma et de « The Country Bears » avaient presque convaincu Michael Eisner, alors patron du studio, d’abandonner l’idée. Il craignait qu’un nouvel échec n’entache la valeur de ces propriétés cultes.
Jim Carrey, le capitaine qui aurait pu être
Pourtant, malgré le scepticisme ambiant à Hollywood, le producteur Jerry Bruckheimer gardait foi dans le scénario concocté par Ted Elliott, Terry Rossio, mais aussi dans un potentiel casting audacieux. À l’époque, engager Jim Carrey — dont la présence garantissait généralement un carton au box-office — semblait une assurance tous risques. Toutefois, si Carrey avait incarné ce fameux Jack Sparrow, il aurait probablement proposé une interprétation burlesque rappelant davantage les cartoons que les grands films de cape et d’épée.
L’audace du choix Depp et les options envisagées
Face à ces enjeux, l’équipe envisagea également d’autres comédiens tels que Michael Keaton ou encore Christopher Walken. Pourtant, c’est finalement vers un acteur jugé plus subversif qu’ils se tournèrent : Johnny Depp. Sa première lecture du script — où il campe un pirate imbibé librement inspiré de Keith Richards — surprit tout le monde. Depp voyait les pirates comme les véritables rock stars de leur temps : un pari osé qui donna naissance à un personnage devenu culte.
Carrey préfère jouer à Dieu… et triomphe quand même
En parallèle, Jim Carrey décline l’aventure pirate pour incarner un simple journaliste doté des pouvoirs divins dans « Bruce Almighty ». Cette décision fut loin d’être regrettable : avec 485 millions de dollars engrangés et une connexion évidente avec le public, l’acteur continue d’aligner les succès commerciaux. Ce détour par la comédie lui ouvre ensuite la voie vers des rôles plus marquants encore, notamment dans « Eternal Sunshine of the Spotless Mind », salué comme l’un des grands films du XXIe siècle.
Chaque protagoniste aura trouvé sa place dans l’histoire du cinéma grand public. On retiendra que parfois, refuser une opportunité en ouvre d’autres inattendues… et tout aussi mémorables.