Il n’y aura pas de Ferrari entièrement électrique avant 2025
Il ne fait aujourd'hui plus aucun doute que la voiture électrique représente l'avenir, ou tout du moins, en l'état, une transition nécessaire. Tous les constructeurs s'y mettent, y compris les marques de voitures de sport et de luxe. Chez Ferrari, il faudra patienter.
Durant les premiers jours des voitures électriques, ces véhicules offraient une autonomie très limitée et n’étaient pas très performants, c’est le moins que l’on pouvait dire. Aujourd’hui, la situation s’est grandement améliorée. Les véhicules ont une autonomie bien plus conséquente et peuvent notamment atteindre des vitesses maximales très élevées. Reste que tous les constructeurs ne sont pas encore prêts à se lancer sur ce marché. C’est le cas de Ferrari.
Pas de Ferrari entièrement électrique avant 2025
La marque emblématique de supercars Ferrari, par exemple, vient d’annoncer que la première Ferrari entièrement électrique n’arrivera pas avant 2025. Pour être tout à fait honnête, Ferrari avait exploré l’idée des voitures électriques bien avant de dévoiler son premier modèle hybride. Mais pour une voiture totalement électrique, il s’avère aujourd’hui qu’il faudra patienter au moins 5 ans. Un crève-cœur pour les fans de la marque et de cette technologie, mais ce sera assurément un mal pour un bien.
La faute à des technologies pas suffisamment matures
C’est le PDG de l’entreprise, Louis Camilleri, qui l’a déclaré. Cette décision a notamment été prise à cause des limitations techniques au niveau des batteries. Celles-ci ne sont actuellement pas suffisamment performantes pour Ferrari. Interrogé par des journalistes, Louis Camilleri répondait : « La technologie de batterie n’est pas encore au niveau où elle devrait être. Il y a encore des soucis significatifs en terme d’autonomie, en terme de vitesse de recharge. Alors oui, c’est évident, nous aurons une voiture totalement électrique. Mais ce sera après 2025. Pas dans un futur proche. » Et le grand patron de la marque au cheval cabré d’ajouter que ses équipes explorent toujours d’autres alternatives technologiques pour alimenter cette voiture électrique, comme l’hydrogène et même les biocarburants : « Nous envisageons toutes les possibilités de propulsion et nous étudions de près ce qui pourrait être le plus efficient par rapport à notre vision des voitures Ferrari du futur.«