HoloLens : Microsoft est accusé d’avoir violé des brevets
La firme de Redmond aurait enfreint deux brevets pendant le développement du casque de réalité augmentée HoloLens.
Alors que le Microsoft HoloLens est exclusivement réservé aux développeurs voulant produire des jeux en AR (réalité augmentée), et pouvant se permettre de lâcher pas moins de 3.000 euros pour un kit, la société HoloTouch accuse le géant américain d’une violation de deux brevets déposés en 2002 et 2004. Celle-ci va d’ailleurs plus loin en indiquant que la firme de Redmond était bien au courant de ces infractions dans la mesure où lors du dépôt des brevets pour HoloLens, une mention de « état de l’art antérieur » était présente.
Holotouch précise avoir tenté par deux fois (novembre 2015, janvier 2016) de contacter Microsoft pour résoudre l’affaire à l’amiable sans faire de polémique et attirer les médias autour de tout cela, mais aucune réponse. La société a donc décidé de lancer des poursuites afin de se faire entendre auprès de la justice américaine. La firme de Redmond sera condamnée si les deux brevets sont bien identiques, mais le rôle des avocats de Microsoft sera de faire débouter Holotouch en montrant qu’ils sont trop différents l’un de l’autre.
HoloLens : quand la concurrence vogue sur la VR, Microsoft préfère la réalité augmentée
Le casque HoloLens de Microsoft se présente comme est un ordinateur complet équipé d’une version de Windows adaptée et compatible avec Windows 10. Trois processeurs sont utilisés : le premier est le CPU principal, le deuxième est un processeur graphique (GPU) et le troisième gère les hologrammes (baptisé HPU pour « Holographic Processing Unit »). Des capteurs de mouvements permettent à l’utilisateur de se déplacer en l’utilisant, le son produit par le casque est spatialisé. La simulation des hologrammes fonctionne avec les gestes de l’utilisateur, une commande vocale est aussi disponible, le casque ne nécessite pas d’être connecté à Internet ou à un autre appareil pour fonctionner.