Facebook Messenger : attention au virus Eko qui en veut à vos données
Depuis le début de semaine un virus rôde sur Facebook Messenger. Celui-ci utilise une vidéo pour tenter de vous faire cliquer sur un lien et vous voler vos infos personnelles.
Si vous utilisez Facebook Messenger pour discuter avec vos contacts, méfiez-vous, depuis quelques jours des utilisateurs ont signalé la présence d’un virus, baptisé Eko, qui se fait passer pour un de vos amis. Facebook est au courant et propose une solution aux utilisateurs qui seraient éventuellement infectés.
Le virus Eko se propage par Facebook Messenger
Depuis lundi de nombreux utilisateurs ont été victime du virus « Eko », qui circule actuellement par Facebook Messenger. L’utilisateur pense recevoir une vidéo d’un ami, il est confiant puisque son nom est affiché ainsi que sa photo de profil, il clique pour installer une extension afin de visionner la vidéo et voilà, le virus est entré dans son système.
L’extension est en fait un virus de type cheval de Troie. Ce malware est capable de récupérer des informations personnelles telles que des mots de passe ou encore des coordonnées bancaires. Ces données serviront ensuite aux pirates pour lancer une campagne de phishing sur l’utilisateur touché mais aussi ses contacts.
Si vous pensez être infecté, il est toujours possible d’agir contre le virus. Rendez-vous dans le menu des extensions de votre navigateur et vérifiez si l’extension « Eko » y figure. Si c’est le cas, supprimez-la puis analysez le système avec un antivirus. Pensez également à changer le mot de passe de votre compte Facebook et pourquoi pas prévenir vos contacts.
Facebook propose une solution
Contacté par nos confrères du Huffington Post, Facebook a indiqué être au courant de l’existence de Eko. « Nous pensons qu’un infime pourcentage de nos utilisateurs a été infecté par ce contenu. Nous avons développé un certain nombre de dispositifs pour identifier ces liens potentiellement dangereux et empêcher qu’ils se diffusent. Nous sommes en train de bloquer ces contenus malveillants de nos plateformes et avons alerté les navigateurs concernés » déclarait ainsi le réseau social.
Les utilisateurs concernés ont reçu ou recevront une notification de la part de Facebook qui leur proposera le scan de leur système par un antivirus partenaire, afin de détecter si des outils malveillants se seraient incrustés.