Comment Robert Picardo a brillamment décroché son rôle dans Star Trek : Premier Contact

Image d'illustration. Star Trek First ContactParamount Pictures / PR-ADN
Robert Picardo, bien connu des fans de science-fiction, a décroché son rôle dans Star Trek : Premier Contact grâce à une initiative originale. Son approche ingénieuse lui a permis de se démarquer et de rejoindre le prestigieux casting du film.
Tl;dr
- Cameos « Deep Space Nine » et « Voyager » dans « First Contact ».
- Robert Picardo a initié la présence du HMU.
- Le HMU, figure centrale et clin d’œil récurrent dans la saga.
Un clin d’œil assumé à l’univers étendu
Alors que le film « Star Trek: First Contact » débarquait sur les écrans en 1996, l’univers télévisé était déjà riche, porté par les séries « Star Trek: Deep Space Nine » et « Star Trek: Voyager ». Naturellement, le long-métrage n’a pas résisté à la tentation d’y glisser quelques caméos marquants, tissant des liens subtils mais assumés entre les différentes déclinaisons de la saga. Ainsi, le public retrouve notamment le personnage de Worf, incarné par Michael Dorn, désormais commandant du Defiant de Deep Space Nine, lors d’une scène d’action d’ouverture.
Le HMU, de l’ombre à la lumière
L’une des apparitions les plus mémorables reste celle du HMU (Hologramme Médical d’Urgence), incarné par Robert Picardo. Ce hologramme médical, conçu pour intervenir en cas d’urgence, ne se contente pas ici de dispenser ses soins : il devient, le temps d’une séquence, un atout face aux Borgs. La scène, malicieuse, voit Dr. Beverly Crusher activer le programme pour détourner l’attention des envahisseurs. Le HMU s’exclame alors – non sans humour – « Je suis médecin, pas un butoir », clin d’œil à la célèbre réplique du Dr McCoy dans la série originelle. Face à un drone borg impassible, l’hologramme suggère un soin dermatologique pour ses implants, jouant ainsi sur l’ironie.
Un caméo né d’une idée bien placée
Derrière cette courte apparition, une anecdote révèle les coulisses : c’est Robert Picardo lui-même qui aurait soufflé l’idée aux producteurs, lors d’une discussion avec Rick Berman. Il questionne alors pourquoi le vaisseau amiral n’aurait pas, lui aussi, accès à un HMU, alors que la technologie est censée être standardisée dans la Starfleet. « Pourquoi les hologrammes médicaux n’auraient-ils pas la même apparence ? C’est comme un économiseur d’écran populaire », aurait-il argumenté, semant ainsi la graine auprès des scénaristes et producteurs phares du moment, tels que Ronald D. Moore ou Brannon Braga. Et, sans que l’on sache vraiment qui s’est approprié l’idée, le personnage a ainsi fait son entrée remarquée.
Le HMU, figure incontournable et populaire
Pour le public, ce caméo ne nécessitait aucune connaissance approfondie de « Voyager » pour fonctionner. L’efficacité du personnage repose sur sa nature de programme standardisé, conçue par le docteur Lewis Zimmerman (également joué par Picardo), ce qui explique la ressemblance entre les versions holographiques sur différents vaisseaux. Ce détail scénaristique a permis à l’acteur d’incarner plusieurs fois le créateur et le programme, dans divers épisodes de la franchise – mentionnons « Doctor Bashir, I Presume ? » sur Deep Space Nine et « Life Line » sur Voyager.
Difficile de nier, au fil des ans, la popularité grandissante de ce personnage central. La performance de Picardo, à la fois pince-sans-rire et profondément humaine, a offert au HMU une place durable dans l’imaginaire des fans, jusqu’à son retour remarqué dans la série animée « Star Trek: Prodigy ».