Intel va mettre au point un supercalculateur exascale, baptisé Aurora

Aurora, le supercalculateur exascale de Intel se mettra au service de la recherche énergétique, environnementale et médicale. Des domaines qui nécessitent d'une puissance de calculs colossale pour progresser.

Pour rester à la pointe de l’équipement informatique, le gouvernement américain a chargé Intel de mettre au point un supercalculateur exascale. Baptisé Aurora, ce projet pour lequel 500 millions de dollars ont été alloués, verra le jour en 2021.

Un budget de 500 millions de dollars pour Intel

Déjà dévoilé en 2015, le projet de concevoir un nouveau supercalculateur au profit des États-Unis vient de prendre forme, et c’est ce que vient officiellement d’annoncer le secrétaire à l’Energie Rick Perry lors d’une conférence de presse à l’issue d’une cérémonie.

Le gouvernement américain dispose déjà de telles machines, mais la nouveauté est que celui-ci sera exascale, un terme qualifiant une machine capable de réaliser plus d’un milliard de milliards d’opérations par seconde. C’est le géant informatique Intel, qui s’est vu allouer un budget de 500 millions de dollars, qui a été chargé de sa conception en vue d’une finalisation en 2021.

Précisons à ce sujet qu’un article de la revue Science stipulait en 2018 que les deux plus puissants supercalculateurs étaient détenus par la Chine. Les États-Unis, qui ont depuis repris la première place avec le supercalculateur Summit, veulent cependant enfoncer le clou et rester à la pointe en matière de puissance de calculs.

Aurora, outil de développement et de recherche

Si le gouvernement américain souhaite s’équiper d’une telle machine, c’est avant tout à des fins scientifiques a précisé le secrétaire général à l’Énergie. Aurora sera donc employé à des fins environnementales, énergétiques ou médicales.

Travaillant de concert avec Intel sur le projet Aurora, Rick Stevens le directeur adjoint du laboratoire d’Argonne précise « Nous pensons que cela va créer une nouvelle vague d’accélération dans de nombreux domaines de la science, de la technologie et des soins de santé ».

Il est notamment prévu que la puissance exascale d’Aurora soit exploitée pour mettre au point des systèmes de machine learning, afin de concevoir de nouveaux matériaux ou alliages moins polluants, pour développer des énergies alternatives, ou anticiper toutes sortes de phénomènes climatiques.