YouTube : les majors mettent la pression sur le mobile
Les majors menacent d’aller voir ailleurs si YouTube ne revoit pas très vite sa politique de redistribution des revenus publicitaires sur mobile.
Si YouTube reste incontestablement la plateforme vidéo numéro 1 sur le web, le service de Google doit faire face à une concurrence de plus en plus acharnée. Facebook a par exemple décidé d’axer une grosse partie de sa future stratégie sur le contenu vidéo pour venir faire de l’ombre à YouTube en faisant les yeux doux aux majors.
Des majors qui ont de plus en plus de mal à accepter la politique de redistribution des revenus publicitaires mise en place par YouTube et qui tentent de mettre la pression sur la plateforme sous peine d’aller voir ailleurs. La première bataille de ce qui s’annonce comme une guerre sans merci va se jouer sur le terrain du mobile.
YouTube dans le viseur des majors
Selon les informations du New York Post, les grands majors que sont Sony, Universal et Warner ne verraient plus d’un très bon œil la politique de redistribution des revenus publicitaires mobile de YouTube. Selon les dirigeants de ces majors, YouTube ferait partie des pires partenaires en matière de redistribution des revenus malgré la popularité de sa plateforme.
Une situation d’autant plus frustrante que Google ne cesse de se gargariser de l’augmentation de plus de 40 % du nombre d’annonceurs sur la plateforme. Des annonceurs qui mettent dans le même temps de plus en plus la main au portefeuille pour acheter des espaces publicitaires.
Les majors veulent partir voir ailleurs
Pour mettre la pression sur un YouTube qu’ils jugent trop pingre, les majors pourraient faire les yeux doux à la concurrence directe de la plateforme sur mobile. Il envisageraient de se tourner vers Snapchat ou encore Vessel afin de diversifier au mieux leurs sources de revenus.
De son côté, YouTube rappelle que les revenus redistribués aux partenaires ne font que doubler chaque année depuis les trois dernières années. Reste maintenant à savoir si les majors se prendront le risque de supprimer toutes leurs vidéos de YouTube si aucun accord ne venait à être trouvé.