Pokémon Go : un évêque italien parle d’un jeu « diabolique »
Monseigneur Antonio Stagliano, évêque bien connu en Italie, n'a pas hésité à comparer Pokémon Go à un « système totalitaire proche du nazisme ».
Le succès de Pokémon Go ne fait pas que des heureux. Alors que des hommes politiques cherchent à adapter la législation à l’application et que certains maires déposent des arrêtés pour interdire à Niantic de faire apparaître des Pokémon dans leur municipalité, c’est au tour de l’Église italienne de s’attaquer au jeu.
Un évêque va jusqu’à parler d’un jeu « diabolique » dans la presse italienne.
L’évêque veut porter plainte contre Pokémon Go
Monseigneur Antonio Stagliano est l’évêque de la ville de Noto en Sicile et n’est apparemment pas un fervent adepte des Pokémons. Dans la presse italienne, ce dernier compare le jeu de Niantic à « une fabrique de cadavres ambulants » et menace de saisir la justice italienne pour faire interdire le jeu. Rien que ça.
Mgr Stagliano n’y va pas de main morte puisqu’il y a moins d’une semaine, il s’était déjà attaqué au jeu, l’accusant d’être « aliénant pour des milliers et des milliers de jeunes », n’hésitant pas à le comparer à un « système totalitaire proche du nazisme », le point Godwin était atteint.
Des nombreuses voix célèbres contre Pokémon Go
L’évêque Stagliano est connu en Italie pour ses frasques et ses déclarations fracassantes. Il a par exemple déjà entonné des tubes de chanteurs de rock italiens en pleine messe.
Quoi qu’il en soit, son point de vue rejoint celui de nombreuses célébrités, dont le cinéaste américain Oliver Stone comparant lui aussi Pokémon Go à une forme de totalitarisme à cause de son niveau d’intrusion dans la vie privée.