Le magazine Canard PC lance un KickStarter pour une version web
En lançant aujourd'hui une campagne de financement participatif sur KickStarter, le magazine de jeux vidéo Canard PC souhaite déployer sa version web "0 % de pub, 100 % d’indépendance".
Les médias français, notamment ceux dédiés au jeu vidéo, sont toujours plus nombreux à croire en l’avenir du contenu payant, y compris sur Internet. En témoigne aujourd’hui l’initiative du magazine Canard PC qui vient de lancer une campagne KickStarter. Le but de cette dernière est de récolter au minimum 60 000 euros (mise à jour : objectif atteint en 5h et 200% en 24h) pour lancer la version web du magazine, qui ne sera malgré tout pas oublié.
Un site web 0 % pub et 100 % d’indépendance
Concrètement, le site canardpc.com, actuellement une simple vitrine pour le magazine, sera alors composé des articles (news, tests, dossiers…) présents dans la version papier, vendue dans le commerce tous les 15 jours. Seulement, rapidité du web oblige, ils arriveront ici au fur et à mesure de la rédaction, et ce sans présence de la moindre publicité. L’amélioration du site permettra également de mettre en place des archives pour retrouver des publications passées. Cette formule premium réclame assez logiquement un abonnement annuel, de l’ordre d’une quarantaine d’euros.
Bien entendu, les abonnés au magazine papier pourront accéder au contenu du site sans remettre la main au portefeuille. De plus, diverses mécaniques pour partager des articles avec des membres non abonnés seront de la partie, de même qu’un bouton pour “chouiner” et obtenir la gratuité d’un article pour tous. Le site devrait arriver avant la fin 2016.
La campagne KickStarter de Canard PC est un succès
Pour plus d’informations et éventuellement soutenir Canard PC, direction la page Kickstarter du projet, déjà bien engagé à l’heure où sont rédigées ces lignes. Par ailleurs, celui-ci s’adresse autant aux néophytes qu’aux habitués du magazine. Les premiers trouveront surement utile de lire les numéros 336 et 338 proposés gratuitement pour se faire une idée de l’idiotie la plume des journalistes, tandis que les seconds voudront probablement rallonger leur abonnement actuel pour encourager l’initiative.