Les Google Glass repartent de zéro grâce à Tony Fadell
Tony Fadell, ex Nest et Apple, est désormais chargé du projet Google Glass chez Google. L’homme fourmille d’idées pour relancer le projet !
Le projet Google Glass a pris du plomb dans l’aile ces dernières semaines. Après la fermeture des boutiques dédiées à leur commercialisation, les Google Glass quittaient le laboratoire Google X et dans le même temps, prenait un peu de distance avec leur papa Sergey Brin.
Désormais, c’est Tony Fadell qui chapeaute le projet et ce dernier est déterminé à donner une nouvelle vie aux Google Glass.
Faux départ pour les Google Glass
Google a trouvé une belle pirouette grammaticale afin de relativiser ce tournant dans le projet Google Glass. La firme de Mountain View ne parle pas d’échec, mais « d’une étape de plus vers la maturité », reste que, quoi qu’on en dise, les Google Glass n’ont pas réussi à convaincre pour leur premier tour de piste.
Tout le monde s’accorde à dire que les lunettes de Google sont arrivées trop vite sur le marché. Sous couvert du programme Explorer, Sergey Brin et ses équipes n’ont pas réussi à camoufler qu’ils lançaient un produit non fini et que fatalement, les critiques ne seraient pas tendres envers ce dernier.
Les premières polémiques ont fini d’achever le travail et l’intérêt pour les Google Glass s’est essoufflé très rapidement. Tony Fadell a de son côté une petite idée pour relancer l’attrait du marché.
Le B2B nouvelle cible des Google Glass
Tony Fadell, créateur de Nest et collaborateur sur le projet de l’iPod lorsqu’il travaillait chez Apple, a plusieurs idées derrière la tête. Pour se débarrasser de la connotation très « Geek » de l’objet, Fadell a confié le design de l’objet à Ivy Ross, joaillière de renom.
Pour le nouveau papa des Google Glass, Mountain View a également fait l’erreur de cibler le marché B2C sans faire d’effort particulier pour attirer le monde professionnel vers son produit. Ce dernier veut donc inverser cette tendance et se focaliser sur un développement avant tout pensé pour le monde de l’entreprise avant de penser à une commercialisation de masse.